Accident vasculaire cérébral : aider le patient aphasique à communiquer

L’accident vasculaire cérébral survient toujours brutalement. Il faut alors réagir très rapidement, de façon à limiter les risques de mortalité ou de handicap. Parmi les handicaps possibles, il y a l’aphasie, qui laisse la victime d’AVC en incapacité de communiquer. Comment peut-on alors aider la personne aphasique à recouvrer cette fonction vitale ? 
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L’ accident vasculaire cérébral, première cause de handicap

Dans 80% des cas, l’accident vasculaire cérébral est un infarctus cérébral : un caillot de sang bouche une artère. Dans les 20% restants, c’est une hémorragie cérébrale : les vaisseaux se rompent. Certaines zones du cerveau n’étant sont plus vascularisées, les neurones se nécrosent. Pour éviter les séquelles graves, il faut très vite appeler le 15. Chaque année, en France, environ 150 000 personnes sont victimes d’un AVC, 62 000 en meurent. C’est la troisième cause de mortalité, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la première cause de handicap.

Devenir aphasique, en quoi cela consiste-t-il ?

Après un AVC, 30 000 personnes deviennent aphasiques. Leur moyenne d’âge est de 73 ans mais un quart n’ont pas 65 ans. Le patient aphasique subit une perte totale ou partielle de sa capacité à communiquer. Tous les aspects du langage sont affectés : soit les patients ne parlent pas, soit ce qu’ils disent est incompréhensible. Dans 25 à 30% des cas, la rééducation va leur permettre de récupérer un bon niveau de langage en 6 à 18 mois. Mais 20 à 25% des aphasiques décèdent et 50% conservent des troubles importants. C’est dans les six premiers mois que la récupération spontanée est la meilleure, après elle décroit.

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Source : Expérience menée au Centre Korian les Grands Chênes, Bordeaux.