L’hormone de croissance restera remboursée
L’hormone de croissance est actuellement prescrite à des enfants qui présentent un déficit en cette hormone, mais également à des enfants de petite taille qui ne présentent pas de déficit biologique en cette hormone de croissance. Sont également concernés les enfants atteints de certaines maladies rares : syndrome de Turner, de Prader Willi, insuffisance rénale chronique, déficit en gêne Shox. En tout, 6.000 enfants sans déficit en hormone de croissance sont concernés par ce traitement.
Selon la HAS, « l’administration de l’hormone de croissance peut permettre un gain de taille variable selon les enfants. Mais les preuves de cette efficacité demeurent de faible niveau et les données actuellement disponibles ne permettent ni d’infirmer ni de confirmer un sur-risque de décès à long terme lié à ce traitement par hormone de croissance. C’est dans ce contexte que le remboursement de l’hormone de croissance est maintenu ».
Il est parallèlement demandé aux professionnels de santé d’être très vigilants, de discuter des avantages et des inconvénients du traitement avant son instauration, de respecter strictement les doses préconisées, d’arrêter le traitement après 1 an en cas d’absence de réponse au traitement et de réévaluer le traitement par hormone de croissance après 1 et après 2 ans ».
8 spécialités sont commercialisées :
Genotonorm (Pfizer), Maxomat (Sanofi Aventis – plus commercialisé depuis le 31 décembre 2010), Norditropine (Novo Nordisk), Nutropinaq (Ipsen), Omnitrope (Sandoz), Saizen (Serono), Umatrope (Lilly) et Zomacton (Ferring).
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