Maladies cardiovasculaires : réhabiliter le rapport tour de taille/tour de hanches ?
Sur un plan international, l'obésité est défini par le calcul de l'IMC. Sont obèses les sujets ayant un IMC supérieur à 30kg/m2 et près de 4 millions de Français sont ainsi concernés.Le risque de surcharge pondérale peut également être estimé à l'aide du tour de taille. Ainsi, un tour de taille important avec un dépôt abdominal de graisses dépassant 100cm chez l'homme et 90cm chez la femme multiplie par trois le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète. Un quart de la population adulte entre dans cette catégorie.
Mais selon des chercheurs, le tour de hanches représente un facteur indépendant de protection contre l'ensemble de ces risques. En effet, plus sa valeur est élevée, plus le risque cardiovasculaire diminue. Ainsi, les femmes ayant un tour de hanches supérieur à 103cm, ont un risque de diabète réduit de 70% et d'infarctus du myocarde de 66%. Par ailleurs, le rapport tour de taille/tour de hanches est plus fiable que la valeur du tour de taille seule.
Selon les auteurs de cette étude, il serait intéressant de réhabiliter le rapport tour de taille/tour de hanches, à l'instar de ce qui se fait en matière de cholestérol avec le rapport taux de « mauvais » cholestérol/taux de cholestérol total. Les femmes aux hanches larges et à la taille fine peuvent donc se rassurer, elles font partie de la population la moins à risques.
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