Bébé : deux erreurs diététiques à éviter
Diversification alimentaire : mesure et longueur de temps...
On le dit et on le répète, rien ne presse, la diversification alimentaire ne doit pas être initiée trop tôt et doit se faire progressivement, en introduisant un à un certains aliments de façon espacée dans le temps. Il ne faut jamais la débuter avant l'âge de quatre mois révolus et idéalement après l'âge de six mois.
En cas de terrain atopique familial, cette limite des six mois doit être strictement respectée.
Pourquoi ? Pour diminuer le risque d'apparition ultérieure de réactions allergiques, mais également pour prévenir des risques de carence nutritionnelle. En effet, une diversification avant l'âge de quatre mois est tout simplement inadaptée à la physiologie du nourrisson.
Ne pas introduire trop tôt le lait de vache
A défaut d'allaitement maternel, l'alimentation du nourrisson est exclusivement composée de lait premier âge de la naissance à 5 ou mieux 6 mois. Le lait de suite prend le relais durant la période de transition correspondant au début de la diversification, c'est-à-dire à l'introduction d'aliments non lactés. Il est ainsi recommandé de 5-6 mois à 9-12 mois. Et enfin de un à trois ans, on conseille le lait de croissance.
Pourquoi est-il déconseillé d'abandonner trop tôt le lait de suite ? En raison d'un risque de carences nutritionnelles. Jusqu'au second semestre, les apports nutritionnels du nourrisson sont encore entièrement assurés par le lait. Or le lait de vache est moins riche que les laits infantiles en acides essentiels, fer, vitamine B9 (acide folique) et vitamines C, D et E. Inversement, plus riche en protéines et minéraux (sodium, potassium et phosphore), il expose à des excès.
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