La bronchiolite
Un virus hautement transmissible qui gêne la respiration des bébés
La bronchiolite est due à une inflammation des petites bronches, les bronchioles, provoquant une gêne respiratoire, voire une insuffisance respiratoire dans les cas les plus graves. Le principal responsable est un virus, le VRS, pour Virus Respiratoire Syncythial, qui circule allègrement dans les crèches. Il se propage facilement lors de l'écoulement nasal, de l'émission de gouttelettes émises lors de la toux et parfois par les mains.
Cette affection débute souvent par une simple rhinopharyngite qui dégénère. Bébé lutte alors pour respirer et son expiration devient lente et sifflante, comme dans l'asthme. Sous l'effort, son ventre se creuse et l'on voit ses côtes, il a du mal à déglutir et à prendre ses biberons.
La bronchiolite s'accompagne parfois d'une otite et d'une fièvre généralement modérée.
Bronchiolite : les bons gestes
- Pour désencombrer le nez du bébé, et améliorer sa respiration, utilisez du sérum physiologique dès qu’il est enrhumé, et surtout avant les tétées.
- Surélevez la tête de bébé dans son lit (30°) afin de faciliter sa respiration.
- Faites le boire souvent de petites quantités d'eau afin d'écarter tout risque de déshydratation.
- Fractionnez ses repas.
- Protégez l’enfant de tout tabagisme passif.
- Portez des gants au contact d’un nourrisson malade ou désinfectez vos mains avec un gel hydroalcoolique avant et après vous être occupé du bébé pour éviter de transmettre le virus.
- Maintenez une température de 19°C dans sa chambre et aérez tous les jours.
Dans neuf cas sur dix la bronchiolite est bénigne et guérit en une semaine. Elle peut néanmoins être grave, notamment chez les moins de 3 mois.
En cas de gêne respiratoire, consultez votre médecin traitant, surtout si le bébé a moins de 3 mois ou s’il s’agit d’un enfant fragile (maladie, prématuré…).
La prise en charge de la bronchiolite a évolué au cours des dernières années. Certaines pratiques sont progressivement abandonnées, comme la prescription d’antibiotiques, de corticoïdes, d’antitussifs, de mucolytiques ou de bronchodilatateurs qui ne sont aujourd’hui plus recommandés en cas de bronchiolite simple.
Quant à la kinésithérapie respiratoire, son utilité est actuellement controversée. C’est pourquoi elle n’est plus systématique.
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