Cancer du sein : deux régimes alimentaires sont liés à une mortalité plus faible chez les survivantes
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Cancer du sein : quel rôle peut avoir l’alimentation ?

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés dans le cas de cancer du sein. Des facteurs, sur lesquels il est possible d’agir comme la consommation d’alcool ou de tabac, le manque d’activité physique ou encore l’alimentation déséquilibrée.

En effet, une alimentation déséquilibrée, riche en graisses et en sucres accentue les risques de développer un cancer, notamment un cancer du sein. Ce type d’alimentation favorise la prise de poids et, comme l’explique la revue médicale Elselvier, le surpoids peut permettre aux cancers de se développer plus facilement : « Surpoids et obésité au diagnostic ont ainsi été associés à un risque accru d’envahissement ganglionnaire, de récidive, de cancer du sein controlatéral, de comorbidités, de mortalité globale ou spécifique et à des effets indésirables des traitements comme le lymphœdème. »

Il convient donc de noter que l’alimentation peut être un paramètre sur lequel agir pour limiter l’apparition du cancer du sein.

Cancer du sein : une étude pour déterminer les régimes alimentaires limitant les risques de décès post maladie

Une étude récemment publiée dans le "British Journal of Cancer" a montré que deux types de régimes alimentaires, antidiabétique et antiinflammatoire, sont associés à un risque réduit de mourir suite à un cancer du sein.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié de façon prospective, de 1992 à 2000, les données de 318 686 femmes sans cancer du sein, issues de plusieurs pays : Allemagne, Danemark, Espagne, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède.

Au total, 13 270 cas incidents de cancer du sein dans cette cohorte ont été suivis pendant une durée moyenne de 8,6 ans après le diagnostic et ont été inclus dans cette analyse.

Ces deux régimes alimentaires limitent les risques de décès après un cancer du sein

Les résultats ont permis de montrer qu’un régime antidiabétique et antiinflammatoire, avant le diagnostic, a été associé à un risque plus faible de mortalité chez les survivantes d’un cancer du sein.  

« Même si nous n’en comprenons pas pleinement les voies et les mécanismes, l’adhésion à long terme à des régimes alimentaires antidiabétiques et anti-inflammatoires pourrait être un moyen d’améliorer le pronostic des survivantes du cancer du sein et pourrait donc contribuer à fournir des recommandations alimentaires » ont précisé les chercheurs en conclusion de leur étude.

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