Mauvaise qualité de l’environnement : elle provoque des cancers du sein
Dans les départements dont la qualité environnementale était pauvre, l’incidence totale du cancer du sein était supérieure de 10,82 cas pour 100 000 personnes. Cette association était plus prononcée pour les cancers du sein localisés.
Les chercheurs ont également découvert que les effets des expositions à des environnements nocifs - notamment dans les départements avec des sols de mauvaise qualité, surtout dans les zones urbaines - étaient associés à des taux plus importants d’incidence totale de cancer du sein. Les expositions analysées étaient celles aux pesticides, aux émanations toxiques des usines, ainsi qu’aux émanations des fermes et des élevages.
Cancer du sein : mieux soigner les communautés vulnérables
“Nos analyses indiquent des associations significatives entre la qualité de l’environnement et l’incidence du cancer du sein, qui diffère selon le stade du cancer et l’urbanisation. Nous avons identifié un besoin critique d’évaluer les expositions environnementales cumulées dans le contexte des stades du cancer. Cela nous donne le potentiel de développer des mesures pour réduire l’incidence de la maladie dans les communautés vulnérables”, conclut la professeure Gayathri Devi.
Devant la fréquence et la gravité de cette pathologie, il est essentiel de se faire dépister. Le cancer du sein survient plus souvent après 50 ans, mais il peut survenir plus tôt pour les formes familiales. Aussi, à tout âge, il est utile pour une personne assignée femme de s’auto-palper afin de repérer d’éventuels signes avant-coureurs.
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