- 1 - A quoi servent les corticoïdes chez l’enfant ?
- 2 - Corticoïdes chez l’enfant, des effets indésirables accrus ?
- 3 - Pourquoi utiliser les corticoïdes dans l’asthme ?
- 4 - Crème, comprimés ou spray chez l’enfant ?
- 5 - Corticoïdes et vaccins, quels risques ?
- 6 - Que se passe-t-il si on ne respecte pas la posologie ?
- 7 - Corticoïdes, quel risque pour la taille de l’enfant ?
- 8 - Quel est le risque de prise de poids sous corticoïdes chez l’enfant ?
- 9 - La prise de corticoïdes impose-t-elle de manger sans sel ?
- 10 - Corticoïdes en crème : ni trop, ni pas assez !
Corticoïdes et vaccins, quels risques ?
Attention aux cas de contact entre des enfants sous corticoïdes au long cours avec des personnes ayant la varicelle. Parce que les corticoïdes diminuent les défenses immunitaires, ces enfants pourraient développer une varicelle plus grave. En règle générale, il faut vacciner l’enfant sous corticoïdes contre la grippe mais éviter les vaccins dits "vivants" (Oreillons-rougeole-rubéole, fièvre jaune et BCG-vaccin bilié de Calmette et Guérin contre la tuberculose).
Que se passe-t-il si on ne respecte pas la posologie ?
Les corticoïdes font peur, d’où une tendance fréquente des parents à les sous-doser. Bilan : non seulement la maladie n’est pas traitée voire progressera, mais les effets indésirables, eux, sont bien là. Les parents ont dans l’idée qu’il faut "épargner" les corticoïdes pour tenir sur la durée. C’est tout le contraire : il faut les utiliser d’emblée à la dose efficace pour pouvoir s’en passer plus tard !
Olivier Bourdon : « Les craintes des parents sont souvent démesurées et il suffit d’une vigilance particulière à la fois de la part des médecins et des parents pour éliminer tout risque pour l’enfant. A ce titre, il faut absolument bannir l’automédication. Les corticoïdes étant des médicaments anti-inflammatoires, ils pourraient faire flamber une infection non décelée. Il ne faut pas non plus les arrêter brutalement : en cas de doses importantes de corticoïdes, l’enfant peut ressentir un syndrome de sevrage ».
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D’après des entretiens avec le Dr Aude Maza-Rioland, dermatologue (Toulouse) et Olivier Bourdon, professeur de pharmacie clinique à l’hôpital Robert Debré (Paris).