Dents déchaussées, avant la chirurgie…
Avant d’envisager une chirurgie, il est important d’agir sur toutes les causes du problème de déchaussement :
- Arrêter de fumer si possible.
- Limiter l’agression mécanique de la gencive par un piercing, un appareil dentaire mal fait.
- S’offrir une brosse à dents souple et jeter sa brosse à dent dure.
- Apprendre et appliquer la technique de brossage dentaire « de la gencive vers la dent » soit du rose vers le blanc.
- Pratiquer un détartrage tous les 6 mois.
En quoi consiste la chirurgie pour récession gingivale ?
- L’autogreffe pour recouvrir la racine dénudée.
Il existe de nombreuses techniques où le chirurgien prélève chez son patient un lambeau de matière au niveau du palais ou d’une zone de gencive pour le greffer à l’endroit où la racine est dénudée. La douleur est modérée pendant quelques heures, et très bien atténuée par les antidouleurs. La gêne est ensuite due au fait qu’il faut manger liquide pendant une semaine. Le coût est d’environ 250 à 500 € par dent, non pris en charge par l’Assurance maladie.
- L’orthodontie.
Il est parfois nécessaire de pratiquer une chirurgie pour redresser l’alignement des dents si une malposition dentaire est une des causes du déchaussement. La douleur due à la chirurgie est aujourd’hui très bien maîtrisée. Le plus gênant, c’est le gonflement des tissus dans les jours qui suivent et l’obligation fréquente de devoir manger liquide pendant quelque temps. La chirurgie est prise en charge partiellement par l’Assurance maladie et complétée selon la mutuelle. L’orthodontie des adultes n’est prise en charge par l’Assurance maladie que pendant 6 mois et seulement lorsqu’elle est consécutive à une chirurgie. Elle représente un coût de plusieurs milliers d’euros (plus de 3000 à 4000 €) et n’est jamais prise en charge totalement.
- Le curetage, en cas de parodontie.
Il s’agit d’un nettoyage en profondeur sous la gencive recouvrant encore la dent lorsque cette zone n’est pas saine.
Le but est d’éliminer la plaque dentaire, les poches d’infection, ce qui évite au processus de déchaussement de continuer à s’aggraver. Ce traitement est très peu pris en charge par l’Assurance maladie. Son coût dépend de l’importance de l’intervention et il peut parfois atteindre plus de 1000 €.
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