Le syndrome du six à la douzaine
Par rapport aux hommes ne consommant pas d'oeufs (moins de 1 par semaine), le risque relatif de diabète de type 2 était augmenté de 9% pour ceux en consommant un par semaine, soit une augmentation assez marginale.
En revanche, plus la consommation d'œufs augmente, sous toutes ses formes (en omelette, sur le plat mais aussi dans les préparations comme les pâtisseries), plus l'association se renforce. Entre deux et quatre œufs par semaine, le risque de diabète de type 2 grimpe à 18%. Entre cinq et six, il s'élève à 46 % et à plus de six œufs par semaine, il culmine à 58%.
Chez les femmes, une tendance similaire était observée, mais celle-ci était moins linéaire. Le risque était accru de 6% pour celles en consommant un oeuf par semaine, diminué de 3% pour celles en consommant entre deux et quatre, augmenté de 19% pour celles en consommant entre cinq et six et enfin augmenté de 77% pour celles en consommant plus de six par semaine.
Pas d'omelette sans casser des oeufs
Ces données suggèrent que la consommation d'œufs est associée à une augmentation du risque de diabète de type 2 chez les hommes et chez les femmes. Ces données doivent néanmoins être confirmées dans d'autres populations.
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