- 1 - Entre le monde réel et les images virtuelles, le cœur des enfants balance
- 2 - La violence télévisuelle a des conséquences psychologiques sur les enfants
- 3 - Des réactions de crainte, d'anxiété, de détresse
- 4 - Un risque d'insensibilité à la violence réelle
- 5 - Un risque d'exacerbation de l'agressivité
- 6 - A long terme, un risque de désensibilisation
- 7 - Un risque accru de comportements violents
- 8 - Le temps passé devant la télévision constitue un facteur de risque
- 9 - Le devoir des adultes, protéger les enfants
- 10 - Pour en savoir plus sur le thème des médias et de la violence
Un risque accru de comportements violents
Une étude nord-américaine a démontré que la fréquence d'exposition des garçons aux émissions violentes qu'ils préfèrent, selon leurs propres dires, permet de prédire la fréquence et la gravité des délits criminels qu'ils commettraient à l'âge de 30 ans, quelle que soit l'agressivité initiale de leur tempérament. Par ailleurs, si ce risque de comportement violent est accru, c'est aussi parce que la perception de la violence est atténuée, voire banalisée. La violence télévisée change la perception des jeunes nourris par de telles images depuis leur plus jeune âge, au point qu'elle leur semble plus acceptable. Les enfants ayant regardé un film violent toléraient mieux des comportements agressifs plus extrêmes chez d'autres enfants, avant de demander l'aide d'un adulte.
Le temps passé devant la télévision constitue un facteur de risque
Aux Etats-Unis, le temps consacré à la télévision est d'environ deux heures et demi par jour à l'âge de cinq ans et environ quatre heures par jour à l'âge de douze ans. Vers la fin de l'adolescence, le temps passé à regarder la télévision se stabilise à deux ou trois heures par jour. Au moment où l'enfant américain normal atteint l'âge de 16 ans, il aurait vu 20.000 homicides ! Nous ne disposons pas en France de chiffres aussi précis, mais l'extrapolation paraît possible.
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