Le « food porn », vous connaissez ?
Ce n’est pas un plateau-repas destiné à se nourrir en regardant un film pornographique. En fait malgré ce nom bizarre, ça n’a rien de sexuel.
Le terme semble avoir été inventé, il y a fort longtemps, aux États-Unis par une critique féministe, Rosalind Coward. Selon elle, la cuisson et la présentation des aliments était un acte de servitude et la pornographie alimentaire était représentée par les magnifiques photos des livres de cuisine et des publicités de l’industrie agroalimentaire.
Puis l’expression a pris un autre sens aux États-Unis à la suite de l’article d’un journaliste, Frédérick Kaufman, où il détaillait comment l’industrie alimentaire avait repris les techniques de photos des films pornos. Mais l’expression « food porn » qualifie aussi des plats particulièrement riches en gras et/ou en sucre.
Ce terme est arrivé en France avec une toute autre signification.
Il s’agit de la manie qu’ont les blogueurs culinaires de photographier le plat qu’ils vont manger, chez eux ou au restaurant, et de le poster non seulement sur leur blog mais aussi sur les réseaux sociaux.
Manie qui a gagné tellement de monde, en dehors des blogueurs, que ça a fini par énerver certains Chefs et non des moindres ! Lassés des flashs qui gênaient les autres clients, ils ont décidé d’interdire la prise de photos dans leur restaurant.
Ce qui n’a pas manqué de soulever l’ire des blogueurs et des blogueuses culinaires.
Paule
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