Des inégalités persistent
Cependant des inégalités devant la santé persistent en fonction du niveau social. Ainsi, à trente-cinq ans, un cadre peut espérer vivre 6 ans de plus qu'un ouvrier ou un employé. Ce décalage se retrouve également chez les enfants. Le taux de prématurité par exemple, passe du simple au double, suivant que la mère est cadre ou employée. Les enfants des classes défavorisées sont plus fréquemment victimes d'accidents domestiques, d'allergies et sont plus souvent atteints d'obésité. Enfin, ces enfants ont également davantage de caries.La population immigrée est également plus touchée et surtout moins bien informée sur des maladies comme le sida par exemple. De façon générale, c'est le manque d'accès à l'information et la méconnaissance du système de soins qui est à l'origine de ces disparités.Des inégalités apparaissent aussi suivant les régions. On peut ainsi trouver des écarts d'espérance de vie de 10 ans entre les régions du Nord et du Sud. Mieux vaut vivre au soleil !
Avant de soigner, il faut informer et la prévenir
Les conclusions de ce rapport serviront à décider des orientations futures en matière de santé. Bernard Kouchner a déjà annoncé que l'on ne pouvait faire mieux en matière budgétaire. En revanche, il est possible selon lui, d'apporter des améliorations en amont du système de soins par l'information et la prévention. En particulier, l'alcool et le tabac seront ces principaux chevaux de bataille, étant donnée leur forte incidence sur le taux de mortalité.Des plans nationaux contre les grandes maladies comme le diabète, l'asthme, les maladies cardio-vasculaires bénéficieront de soutiens budgétaires afin de mettre en œuvre des actions d'information, de prévention, de dépistage et d'amélioration des soins.
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