Maladie de Hodgkin
Maladie de Hodgkin : Comprendre
Nombreux sont ceux qui sont encore en vie aujourd'hui. Et ceci est très réconfortant même si certains présentent des complications liées aux traitements, chimiothérapie et radiothérapie.
Maladie de Hodgkin : Causes
La maladie de Hodgkin est une atteinte très particulière des ganglions lymphatiques faisant partie de la famille des lymphomes. On trouve en effet lorsqu'on analyse les tissus atteints une cellule rare et typique de la maladie, appelée "cellule de Sternberg".
Les causes précises de la pathologie ne sont pas connues, mais on commence à incriminer certains virus comme le virus d'Epstein-Barr.
La maladie de Hodgkin atteint principalement les ganglions mais peut se disséminer à la rate, au foie, au poumon ou à la moelle osseuse.
Elle est plus fréquente entre 20 et 40 ans et après 60 ans.
Maladie de Hodgkin : Quand consulter ?
Dans la majorité des cas, la maladie de Hodgkin est révélée lorsque des ganglions apparaissent au niveau du cou. Plus rarement, ils peuvent apparaître sous les aisselles ou à l'aine.
Les signes généraux sont une fièvre à 38°, un amaigrissement et des sueurs nocturnes.
Ces signes ne sont toutefois pas spécifiques de la maladie de Hodgkin, mais doivent conduire à consulter.
Maladie de Hodgkin : Examens
Les ganglions les plus souvent atteints sont les ganglions du médiastin, au niveau de la partie centrale du thorax. Une radio simple de thorax est donc le premier examen à pratiquer.
Un scanner est utile pour visualiser correctement ces ganglions, ainsi que les ganglions de l'abdomen, le foie et la rate qui peuvent être atteints.
Une prise de sang permettra de déceler une augmentation de la vitesse de sédimentation.
Chaque fois que c'est possible (par exemple sur un ganglion du cou), il faut faire une biopsie afin de confirmer la maladie par une analyse des tissus.
Maladie de Hodgkin : Traitement
Le choix du traitement dépend de nombreux critères : stade de la maladie (on distingue 4 stades), atteinte ganglionnaire, des viscères, symptômes généraux de la maladie, vitesse de sédimentation.
Pour les maladies de Hodgkin localisées aux ganglions, la radiothérapie peut permettre la guérison avec, pour les formes plus graves, un complément par chimiothérapie.
Inversement, pour les formes disséminées (au foie, à la rate...), la chimiothérapie est prépondérante avec éventuellement une radiothérapie complémentaire.
Des autogreffes de cellules souches implantées dans la moelle épinière sont parfois requises
La guérison est obtenue dans 90 % des formes localisées, les plus fréquentes, et plus de 60 % des formes disséminées.
Dans 5 à 10 % des cas les patients guéris présentent de graves complications tardives, comme un deuxième cancer (leucémie aiguë myéloïde ou tumeur solide comme un cancer de l'œsophage) ou un problème cardiovasculaire (infarctus du myocarde). Une stérilité peut également survenir, imposant la conservation de sperme avant toute chimiothérapie.
Afin de limiter la survenue de ces effets secondaires tardifs, on tente actuellement de limiter les traitements au strict nécessaire. Reste donc des progrès à faire dans le traitement de cette maladie, notamment dans le domaine d'une moindre agressivité des traitements et d'un taux de guérison définitif encore plus important.
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