- 1 - Le quatrième âge des parents n'est-il pas le moment pour rendre aux parents tout ce qu'ils nous ont donné ?
- 2 - Est-ce qu'il est encore fréquent que des enfants prennent leur(s) parent(s) chez eux ?
- 3 - Il doit être difficile de refuser de prendre un parent chez soi s'il le demande...
- 4 - Ce n'est pas simple de vieillir jusqu'au grand âge sans devenir difficile
- 5 - Qu'est-ce qui nous empêche de parvenir tous à bien vieillir psychologiquement ?
Il doit être difficile de refuser de prendre un parent chez soi s'il le demande...
Ce qui se passe souvent, c'est que l'on cède au chantage de son parent : "Tu ne viens pas me voir assez souvent " ; ou encore : "Tu n'as plus longtemps à profiter de moi".
- Il est important de se fier à ce que l'on sent au fond de soi.
En ne se respectant pas, on entre dans un fonctionnement qui n'apportera rien de bon ni aux parents, ni aux enfants.
- Il est important de savoir prendre ses dispositions.
Si le parent âgé a toutes ses facultés intellectuelles, lui dire non est tout à fait possible. Il est même important de le remettre à sa place quand il dépasse les bornes.
- Il ne faut pas accepter les menaces, le chantage, y compris le chantage au suicide.
Bien sûr, un avis médical est parfois nécessaire pour s'assurer que la personne n'est pas dépressive, mais sinon, une personne âgée est un adulte comme un autre et doit respecter ses proches et leur intimité ; ce n'est pas parce qu'une personne est âgée qu'on ne peut pas dire non et mettre des limites.
Ce n'est pas simple de vieillir jusqu'au grand âge sans devenir difficile
Si on se prépare très tôt dans la vie à l'idée de bien vieillir, on peut déjà suivre des mesures de prévention aujourd'hui connues et éviter ainsi un certain nombre de pathologies susceptibles de conduire à la dépendance. Même pour la maladie d'Alzheimer, il existe des facteurs protecteurs que l'on peut activer.
De façon plus générale, on peut se préparer psychologiquement à la vieillesse.
L'idéal serait :
- de se préparer tout au long de sa vie à renoncer à certaines choses,
- d'apprendre à terminer les deuils,
- de prendre le temps aussi de vivre ces transitions de vie,
- de s'interroger régulièrement sur le sens de sa vie.
Si l'on s'est rempli de bons souvenirs, si l'on a développé sa vie intérieure, on vit beaucoup mieux le grand âge.
On peut plus facilement arriver à ne plus être capable de faire certaines choses si l'on s'y prépare et si l'on trouve des compensations dans d'autres aspects de sa vie. C'est un vaste programme qui nous concerne tous.
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