Poches sous les yeux : comment se débarrasser des poches malaires ?
Les poches malaires, des poches sous les yeux très basses
Les poches sous les yeux, que l'on désigne par " poches malaires ", ne concernent pas exclusivement les alcooliques. Elles sont fréquentes chez de nombreuses personnes, indépendamment de toute consommation excessive d'alcool, tant chez les hommes que chez les femmes. Elles s'installent avec le temps, au fur et à mesure que les pommettes s'affaissent. Si les poches malaires sont liées à l'avancée en âge, elles sont surtout dues à un mauvais drainage lymphatique.
Sur quoi repose le traitement des poches malaires ?
Actuellement, nous ne savons pas très bien traiter les poches malaires. En revanche, nous avons à disposition quelques moyens d'action.
Il s'agit en premier lieu de mesures préventives : manger moins salé, aérer la chambre et appliquer un peu de froid le matin sur ces zones, autant de consignes qui stimulent le drainage lymphatique.
Ensuite, en cas de poches malaires plus marquées, on recommande de réaliser des drainages lymphatiques chez une esthéticienne (sorte de massage local). Le drainage lymphatique est classiquement fait par les kinésithérapeutes, sauf pour le visage. Concernant les poches malaires, les esthéticiennes sont les plus performantes.
A un stade ultérieur, on peut se tourner vers le médecin esthétique, lequel va réaliser des injections d'hyaluronidase, une enzyme qui détruit l'acide hyaluronique.
En effet, les poches malaires forment une sorte d'oedème où s'accumule de l'acide hyaluronique. Le fait d'injecter de l'hyaluronidase va diminuer le volume et stimuler la circulation dans cette zone, contribuant à atténuer les poches malaires.
Enfin, le dernier recours est la chirurgie. L'objectif est de repositionner certains muscles pour faire disparaître les poches. Mais l'opération est très délicate et très peu employée pour l'instant.
En conclusion, il est possible d'atténuer les poches malaires à l'aide de techniques relativement simples, la chirurgie étant réservée aux formes sévères, le plus simple étant la prévention en apprenant les petits gestes quotidiens qui empêcheront la lymphe de stagner. N'hésitez pas à en parler tôt à une esthéticienne ou à un médecin esthétique.
* Le Dr Catherine de Goursac exerce la médecine esthétique depuis plus de vingt ans. Elle est membre de la Société française de médecine esthétique, membre du conseil d'administration de l'Association française des médecins esthéticiens (AFME) (www.afme.org) et secrétaire de l'Association française d'anti-aging.
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