Soleil : comment ne pas risquer sa peau
Le soleil, des bienfaits mais aussi des méfaits
L’été est là ! Les vacances approchent à grand pas et, nous l’espérons tous, le soleil sera au rendez-vous.
Mais attention : si le soleil est absolument nécessaire à la vie, s’il est bon pour le moral et favorise notre production de vitamine D, une partie des rayons qu’il émet sont néfastes pour notre santé. La lumière solaire contient en effet des rayons ultraviolets (UV) dangereux pour les yeux et la peau. A court terme, ces rayons peuvent être l’origine de coups de soleil et d’ophtalmies. A plus long terme, ils peuvent entraîner des maladies de l’œil telles que la cataracte, un vieillissement prématuré de la peau, mais aussi des cancers.
Des Français informés mais qui n’ont toujours pas modifié leur comportement…
Selon différentes études conduites par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et par l’association Sécurité solaire, les Français sont plutôt bien informés sur les risques associés à une exposition excessive au soleil et sur les moyens de prévenir ses risques. Cependant, il apparaît que ces connaissances ne suffisent pas à modifier leur comportement. Ainsi, une étude réalisée au cours de l’été 2006 sur une plage des Landes a montré que seuls 8 à 10 % des vacanciers s’installent à l’ombre, 15 % portent un t-shirt et 5 % un chapeau. Pourtant, lorsqu’on les interroge, ils sont beaucoup plus nombreux à affirmer respecter ces consignes : cela prouve qu’ils les connaissent et qu’ils savent qu’ils devraient les appliquer… reste à sauter le pas.
Pour Pierre Césarini, directeur de la Sécurité solaire, ces données constituent malgré tout un signe positif : « Les Français sont dans une phase de transition. Ils ont conscience des risques associés à l’exposition au soleil mais n’arrivent pas encore à modifier leur comportement. On observe toutefois que, le plus souvent, ils appliquent les règles de prévention solaire lorsqu’il s’agit de leurs enfants. C’est un début et c’est très important ». Pierre Césarini souligne aussi que, en Australie, il aura fallu une vingtaine d’années de campagnes d’informations offensives avant d’obtenir une modification des comportements suffisante pour conduire à une stabilisation de l’incidence des mélanomes. En France, la sensibilisation du grand public à cette problématique n’a réellement démarré que depuis 15 ans : du temps est encore nécessaire pour voir les comportements se modifier et les cancers de la peau reculer.
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