Surveillance biologique d'un diabète
Sommaire

Quels sont les examens demandés pour un bilan de santé ?

Les examens spécifiques du diabète Les modalités de la surveillance du diabète différent selon qu'il s'agit d'un DID ou d'un DNID.Diabète insulino-dépendant (DID) Dans tous les cas, un contrôle quotidien de la glycémie à l'aide d'appareils d'auto-mesure et de la glycosurie à l'aide de bandelettes trempées dans les urines est nécessaire plusieurs fois par jour, pour adapter le traitement. Il s'agit d'une auto-surveillance réalisée par le patient, à son domicile, après une période souvent réalisée à l'hôpital, " d'éducation thérapeutique ".Examens généraux

  • Glycémie à jeun : surveillance adaptée en fonction du contexte.
  • Glycémie post prandiale (GPP) : la valeur de la GPP permet d'apprécier l'influence des repas sur le contrôle global de la glycémie. C'est un bon indice général de l'équilibre ou du déséquilibre du diabète, qui aide à adapter les traitements.
  • Hémoglobine glycosylée ou glyquée (HbA1C) : ce dosage est proportionnel à l'importance de la glycémie et reflète l'équilibre glycémique dans les 6 à 8 semaines précédant le dosage. Le dosage de l'HbA1c est recommandé quatre fois par an : il permet d'apprécier le contrôle global de l'équilibre du diabète.

Examens plus spécifiques Les indications de ces dosages sont plus limitées et dépendent du contexte médical spécifique.Pour une meilleure adaptation du traitement

  • Peptide C : son dosage est utilisé pour apprécier la sécrétion d'insuline afin de mieux adapter le traitement.
  • Micro-albuminurie : la détection d'une micro-albuminurie chez un patient diabétique montre que le diabète est insuffisamment équilibré et incite à obtenir un meilleur équilibre du diabète.
  • Insulinémie : son dosage est essentiellement utilisé chez les sujets diabétiques, pour mieux comprendre l'origine de la survenue d'épisodes d'hypoglycémies et pour mieux adapter le traitement.
  • Test au glucagon : ce test permet d'étudier la dynamique de sécrétion de l'insuline et du peptide C par le pancréas. Il permet d'apprécier aussi la réserve en insuline.
  • Anticorps anti-insuline, anti-ilôts de Langerhans : la présence d'anticorps anti-insuline à taux élevé chez un patient diabétique insulino-dépendant traité signe un " syndrome d'insulino-résistance ", qui peut entraîner une inefficacité de l'insuline.

Pour le diagnostic de complications spécifiques du diabète

  • Acide lactique ou lactates : le dosage du taux d'acide lactique permet de diagnostiquer une acidose lactique, une des complications possibles du DID.
  • Corps cétoniques sanguins et urinaires : une augmentation du taux des corps cétoniques dans le sang, accompagnée d'une augmentation de la glycémie permet le diagnostic de coma acido-cétosique, complication grave du diabète.

Diabète non insulino-dépendant

  • Glycémie à jeun : surveillance à adapter en fonction du contexte.

Recherche et la surveillance des facteurs de risque vasculaire associés Aspect du sérum à jeun, cholestérol total, HDL et LDL cholestérol et triglycérides : un bilan lipidique est recommandé, à titre systématique, une fois par an, en l'absence d'anomalies connues et ou traitées. (Pour en savoir plus, voir Bilan des lipides)Dépistage des complications rénales Il est conseillé d'apprécier une fois par an la fonction rénale à l'aide des examens suivants :

  • Recherche de protéine dans les urines à l'aide d'une bandelette réactive.
  • Si la réaction est positive : dosage quantitatif de la protéinurie.
  • Si la réaction est négative : dosage de la micro-albuminurie (protéinurie).
Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Guide: