Tatouage au henné : attention aux allergies !
Les tatouages au henné disparaissent généralement en deux semaines suivant leur application. Cependant, chaque année, les autorités sanitaires lancent une alerte sur les risques de ces tatouages pouvant contenir des produits chimiques hautement susceptibles de provoquer des allergies très difficiles à traiter. En effet, le henné, pas si naturel que ça, est souvent enrichi de P-Phénylène Diamine (PPD), lequel sert à mieux fixer la couleur sur la peau. Ainsi, au lieu de disparaître sans problème, le tatouage entraîne quelques semaines plus tard des allergies et des dermatoses chez un nombre croissant de touristes. Le dessin réapparaît à son emplacement initial sous une forme rougeâtre, avec parfois des douleurs. Si des traitements durant 3 à 4 semaines peuvent venir à bout de ces affections, les traces peuvent néanmoins persister pendant des mois.
Certains métiers deviennent inaccessibles
Socialement, ces allergies ne sont pas sans répercussion, car ces tatouages provoquent une hypersensibilisation au PPD. Ce produit étant utilisé dans de multiples branches industrielles, de nombreuses professions deviennent définitivement inaccessibles à ces patients, comme la coiffure, les métiers du cuir, du caoutchouc et bien d'autres activités.
La mode du henné ne cesse de s'étendre, autrefois localisée à Majorque, Ténériffe, Bali ou Phuket, elle a atteint aujourd'hui les stations balnéaires françaises et italiennes, mais se pratique également de plus en plus dans les grandes villes européennes où tatoueurs au henné, installés dans la rue, proposent leurs dessins aux promeneurs. Il est essentiel d'informer afin d'éviter à nombre de jeunes douleurs inutiles et incapacités professionnelles.
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