Le tissu adipeux
Composition du tissu adipeux
Le tissu adipeux est composé d'un grand nombre de cellules adipeuses appelées adipocytes. Il y en a environ 20 à 25 milliards.Tous ces adipocytes renferment un ou plusieurs globules de lipides. Plus ils s'en emplissent, plus on grossit. Le capital d'adipocytes n'est pas fixe : il augmente et ne diminue jamais. Il y a en stock de toutes petites cellules, appelées pré-adipocytes. Elles se transforment en adipocytes au cours des grossesses et lorsqu'on mange trop.Une fois installés, les adipocytes, qu'ils soient d'origine contrôlée "naissance" ou d'origine "pré-adipocyte", ne bougent plus. Ils se remplissent et se vident mais leur nombre reste le même. Les adipocytes ne disparaissent quasiment jamais. On traîne son stock jusqu'à la fin de ses jours, toujours prêt à se remplir et à se multiplier. Seule, une liposuccion en fait disparaître. C'est une des raisons pour lesquelles il est si facile de reprendre du poids après en avoir perdu.
Répartition du tissu adipeux
Dans les premières années de la vie, le tissu adipeux des petits garçons et celui des petites filles est également réparti sur tout le corps. Les bébés, les très jeunes enfants sont potelés de la même façon. Au moment de la puberté, les hormones sexuelles modifient cette répartition du tissu adipeux. Chez les garçons, il diminue dans le bas du corps et augmente en haut. Chez les filles, il s'installe en bas.Les hormones féminines, les oestrogènes et la progestérone, sécrétées par les ovaires, stimulent la création des adipocytes situés sur les hanches et les cuisses. Elles en augmentent aussi la taille : ces cellules sont plus grosses, elles offrent ainsi une meilleure capacité de stockage. Les hormones masculines, les androgènes, sécrétées par les testicules, jouent le rôle inverse : elles freinent les adipocytes fessiers et tous ceux situés dans cette zone.Au moment de la ménopause, la sécrétion d'hormones se tarit. Le tissu adipeux des femmes ne diminue pas vraiment du bas, et il se développe plutôt au-dessus du nombril en cas d'absence de traitement hormonal substitutif. Vers la cinquantaine, la silhouette devient peu à peu plus androïde, plus masculine. Chez les messieurs qui prennent du poids, leur tissu adipeux se développe de plus en plus sur le ventre, ce qui est fort dangereux pour leur coeur car c'est un des éléments du syndrome métabolique. Les dames n'en sont pas exemptes.
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