1er mois de grossesse : premiers bouleversements
Les tests de grossesse
Les tests, vendus en pharmacie sans ordonnance, reposent sur la mise en évidence d'une hormone, la gonadotrophine chorionique (HGC), qui n'est présente que chez la femme enceinte. Elle est sécrétée au tout début du développement embryonnaire et est à l'origine du placenta. La HCG augmentant progressivement au cours des six premières semaines de grossesse, il est conseillé d'attendre au moins une dizaine de jours après la fécondation pour faire le test, soit deux ou trois jours après la date présumée des règles.
À savoir : le réactif du test est à placer sous le jet urinaire (idéalement au réveil). Quelques minutes (5 à 30 minutes) plus tard, un point ou une bande de couleur (selon le type de test) indique le résultat. Le prix moyen varie de 11 à 18 euros.
Confirmation de grossesse : le test sanguin
Prudence, un test positif n'est pas la certitude absolue d'une grossesse. Il est donc nécessaire de la confirmer par un dosage sanguin de HCG en laboratoire. Remboursé par la sécurité sociale sur prescription, il permet cette fois de doser précisément la quantité d'hormone.
Pourquoi faire ces tests ?
Pour deux raisons principales. Se savoir enceinte permet de déterminer le plus exactement possible le début de la grossesse pour programmer les examens de surveillance et fixer la date d'accouchement. Ensuite, le savoir le plus tôt possible permet d'éviter les imprudences (activités et expositions à risque, alcool, tabac, alimentation, traitements médicamenteux, automédication...) car c'est durant les premiers mois que la grossesse et le futur bébé sont les plus fragiles.
Première visite médicale
Le médecin procède à un bilan médical et gynécologique poussé (auscultation cardiaque et pulmonaire, vertèbres, œdèmes, tension artérielle, poids, palpation des seins, état du vagin, du col de l'utérus, etc.). Il interroge également sur le passé médical, personnel et familial (opérations chirurgicales, allergies, transfusions, médicaments...), les antécédents gynécologiques (grossesses antérieures et leur déroulement, fausse couche...) et plus généraux (tuberculose, maladies cardiaques, rénales), et les antécédents héréditaires et familiaux.
Une analyse de sang est prescrite afin notamment de confirmer le groupe sanguin et le facteur Rhésus (détermination du risque d'incompatibilité entre la mère et l'enfant), et de déterminer le profil immunitaire de la future mère vis-à-vis de maladies pouvant se révéler graves pour le bébé. Il est par exemple impératif de savoir si vous êtes immunisée contre la rubéole et la toxoplasmose, mais aussi contre le cytomégalovirus, certains virus tels que les hépatites A, B et C, la syphilis et le virus du sida. Le cas échéant des mesures préventives devront être prises (adaptation alimentaire, traitement, vaccination, stratégie d'évitement...).
Certains tests sont obligatoires (syphilis par exemple), tandis que d'autres sont fortement recommandés (Sida).
A savoir : l'idéal pour cette première consultation se situe 6 à 8 semaines après le retard de règles. Dans tous les cas, la première visite médicale prénatale obligatoire doit avoir lieu avant la fin du 3e mois.
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