Que faire lorsqu'on a décelé un anévrisme de l’aorte ?
Du fait de l’absence de symptômes, les anévrismes de l’aorte sont découverts le plus souvent de manière fortuite lors d’un examen comme une échographie abdominale ou un scanner. La conduite à tenir va ensuite dépendre de la taille de l’anévrisme.
Face à de grands anévrismes, la chirurgie s’impose sans attendre du fait du risque important de rupture et d’hémorragie interne.
Face à de petits anévrismes (moins de 55 mm), il n'y a pas d'urgence opératoire.
Deux stratégies peuvent alors être adoptées :
- Une thérapie chirurgicale immédiate.
- Une surveillance régulière par échographie ou scanner (tous les 6 mois).
Cette surveillance peut être suivie d'un acte chirurgical en cas d'augmentation de taille de l'anévrisme ou d'apparition de symptômes.
Un léger avantage pour la chirurgie
Des études ont comparé ces deux méthodes en observant des patients de 50 à 79 ans souffrant de petits anévrismes de l'aorte abdominale.
Toutes deux s'accordent à reconnaître un avantage à la chirurgie.
En effet, après 8 ans de suivi, le taux de décès est diminué de 7,2 % chez les personnes opérées, malgré une mortalité un peu plus élevée au cours du mois suivant l'opération.
A noter que l'arrêt du tabagisme, plus fréquent chez les personnes opérées, peut sans doute expliquer ce léger avantage...
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