Et si la version par manœuvre externe échoue ?
Deux options se présentent alors : l’accouchement par voie basse (vaginale ou naturelle) ou la césarienne.
Accoucher par voie basse est-il sans danger dans ce cas ? Ou est-il préférable de pratiquer une césarienne ?
Cette question préoccupe non seulement les futurs parents mais aussi les gynécologues.
Une étude du Lancet (2) dont on a beaucoup parlé lors de sa publication en 2000 indique un risque accru de complications chez l’enfant en cas d’accouchement en siège par voie basse. Ce risque diffère toutefois selon le type de présentation par le siège (3).
* Procidence du cordon : le cordon ombilical sort du vagin avant le bébé. Dans ce cas, il y a un risque de compression du cordon et donc d’arrêt de la circulation du sang vers le fœtus.
- Dans le cas d’un enfant dont une ou les deux jambes pointent vers le bas de l’utérus (on dit « en mode des pieds »), il y a par exemple un risque accru de procidence du cordon* et la tête sort plus difficilement.
- Mais si le bébé est en position de siège complet (position en tailleur, les pieds à côté des fesses) ou décomplété (les jambes pointent vers le haut), les risques sont plus réduits et un accouchement par voie basse peut être envisagé.
Quoi qu’il en soit, chaque grossesse est différente. Le gynécologue va dès lors déterminer la meilleure option dans la situation donnée. Il confrontera dans chaque cas le pour et le contre d’un accouchement en siège par voie basse et d’une césarienne planifiée.
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(1) Opname op de materniteit. UZ Gent, 2013, p. 35.
(2) Hannah ME et al. The Lancet, 356: 1375-83.
(3) Vlaamse Vereniging voor Obstetrie en Gynaecologie. A terme stuitbevalling. 2001. P. 1-2. www.vvog.be/docs/2001/12/08010801.pdf. Consulté le 15/04/2014.