Bilharziose : Examens
L'interrogatoire recherche la notion d'un séjour en pays à risque et des contacts avec l'eau douce.
L'examen clinique peut retrouver une hépatomégalie (foie augmenté de volume), une ascite, etc.
La numération formule sanguine montre une éosinophilie (augmentation des polynucléaires éosinophiles).
Le diagnostic est confirmé par des examens complémentaires : examen des selles, des urines, biopsie de la muqueuse rectale, qui permettent de mettre en évidence les œufs typiques de la bilharziose.
La recherche d'anticorps spécifiques du parasite est positive dans les deux semaines suivant la contamination.
En cas d'atteinte hépatique, une ponction-biopsie hépatique permet de confirmer le diagnostic.
Bilharziose : Traitement
Le traitement actuel de la bilharziose fait appel à un médicament de référence, le praziquantel, à la dose de 40mg/kg en une seule prise. Il est actif sur toutes les espèces de schistosome.
Il faut continuer à rechercher des œufs dans les selles trois à douze mois après le traitement.
Toutefois, des séquelles peuvent persister selon l'ancienneté et la gravité des lésions. Un traitement chirurgical peut alors être proposé, notamment en cas d'atteinte de l'urètre ou de la vessie. Les varices oesophagiennes sont traitées, par voie endoscopique, par sclérose ou par ligature.
Quelle prévention ?
La prévention consiste à éviter les contacts avec l'eau douce dans les zones contaminées. La vaccination à grande échelle n'est malheureusement pas envisageable. En revanche, il est utile d'aider les pays concernés par cette parasitose dans la protection de l'eau et son recyclage, la construction d'égouts, de systèmes d'évacuation des eaux usées, le forage de puits et la destruction des mollusques par des moyens chimiques.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.