- 1 - Difficulté à marcher : Comprendre
- 2 - Difficulté à marcher : Causes
- 3 - Problème au niveau du système nerveux centralVieillissement normal.Il entraîne une altération d'une partie des neurones qui transmettent l'influx nerveux aux extrémités et de ceux qui règlent le rapport entre le cervelet et l'oreille interne. Les personnes âgées ont une démarche lente, mal assurée, et leurs problèmes de vision (par exemple cataracte) aggravent la situation.Accident vasculaire cérébral (AVC).L'AVC est précédé d'une diminution de la circulation du sang ou d'une hémorragie cérébrale qui perturbe le fonctionnement d'une partie du cerveau et qui peut entraîner des engourdissements et une paralysie d'un ou de plusieurs membres.Tumeur cérébrale.La croissance de la tumeur peut provoquer une compression ou la mort de tissus du cerveau, entraînant progressivement des engourdissements et une perte de sensibilité au niveau des membres notamment.Sclérose en plaques.Il s'agit d'une atteinte de la myéline qui enveloppe les fibres nerveuses dans le corps et qui perturbe l'influx nerveux. Les engourdissements peuvent commencer aux pieds et progresser vers l'abdomen, ou ils peuvent se manifester d'un seul côté ; on note une faiblesse des membres inférieurs, des spasmes musculaires ou de la maladresse.Démences.Certaines maladies telle que la maladie de Parkinson entraînent une marche hésitante, saccadée et progressivement impossible.Dystrophies musculaires.Elles se caractérisent par une atteinte des nerfs et du tronc cérébral (partie située à la base du cerveau), provoquant une faiblesse des extrémités et une fonte musculaire (par exemple : sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Lou-Gehrig).Compression de la moelle épinière par une tumeur, un disque ou un traumatisme à la colonne vertébrale. La difficulté à marcher s'accompagne, dans ce cas, d'incontinence urinaire ou de constipation rebelle, d'engourdissements qui montent des pieds à la taille, au thorax ou au cou, avec faiblesse et spasmes des membres inférieurs (et parfois aussi des membres supérieurs).Labyrinthite. Causée par un virus passager qui infecte l'oreille interne (labyrinthe) et provoque des vertiges (perte de l'équilibre). À noter que les infections bactériennes à répétition ou chroniques peuvent avoir le même effet à long terme.Médicaments, alcool et drogues. Certains médicaments comme les sédatifs, les psychotropes et les hypotenseurs peuvent interférer au niveau de l'équilibre et de la vigilance.Affections touchant le cervelet. Elles entraînent un trouble de la marche par atteinte de la coordination et de l'équilibre.Problème au niveau du système nerveux périphériquePolyneuropathies. Les causes les plus courantes sont le diabète, l'alcoolisme et la déficience en vitamine B12 due à une malabsorption digestive ou à un déficit en apport. Ces maladies qui détruisent les terminaisons nerveuses entraînent une perte de sensibilité des pieds et une désorientation pouvant provoquer une chute.Problème au niveau de l'appareil locomoteur
- 4 - Difficulté à marcher : Conseils pratiques
- 5 - Difficulté à marcher : Quand consulter ?
- 6 - Difficulté à marcher : Examens
- 7 - Difficulté à marcher : Traitement
Difficulté à marcher : Conseils pratiques
- Faire régulièrement de l'exercice à tout âge.
L'activité physique maintient la densité osseuse, la masse musculaire et la souplesse des articulations. C'est l'un des meilleurs facteurs de prévention.
Si vous avez déjà été victime d'un AVC ou opéré d'une tumeur, d'une compression ou d'une lésion de la moelle épinière, bougez ! Faites travailler vos jambes même si cela ne donne pas de résultat apparent, car vous exercez aussi votre cerveau : celui-ci cherche de nouvelles voies pour transmettre ses commandes. Les exercices passifs avec l'aide d'une autre personne minimiseront l'atrophie musculaire. La réadaptation, même partielle, de fonctions altérées ou perdues doit constituer votre priorité numéro un.
- Surveiller son poids.
L'obésité exerce une forte pression sur les articulations des membres inférieurs.
- Faire examiner ses yeux.
Peut-être votre démarche est-elle incertaine parce que vous ne voyez pas bien où vous mettez les pieds !
- Surveiller les facteurs de risque de l'artériosclérose.
Il est important de surveiller son taux de cholestérol, de sucre et sa tension artérielle.
Il est fortement recommandé de ne pas fumer et de faire de l'exercice.
- Faire vérifier ses médicaments.
Souvenez-vous que les sédatifs perturbent l'équilibre.
Le médecin pourrait vous proposer une alternative.
- Lutter contre le vieillissement.
Portez vos lunettes et de bonnes chaussures de marche. Quand vous vous déplacez, gardez le corps droit et regardez loin devant vous au lieu de fixer le sol ou vos pieds : cela vous évitera bien des chutes !
Si l'état du sol vous inquiète, apprenez à vous servir d'une canne pour sonder les embûches plutôt que de concentrer votre regard dans cette direction.
Les meilleurs exercices sont la natation, les étirements et ceux qui sollicitent à la fois le mouvement et l'équilibre, comme la marche, la danse et l'aérobic sans impact.
- Empêcher l'arthrite de vous rendre inactif.
En période de crise, prenez vos analgésiques ou vos anti-inflammatoires.
Faites des applications de froid et pratiquez de légers exercices d'amplitude de mouvement.
Par la suite, reprenez vos exercices habituels : marche, natation, bicyclette, pour éviter le syndrome d'immobilisation.
- Prendre soin d'une douleur lombaire (lumbago, entorse ou hernie discale).
Prenez vos analgésiques ou vos anti-inflammatoires.
- En cas de douleur, appliquez du froid les deux ou trois premiers jours, de la chaleur par la suite jusqu'à ce qu'elle disparaisse et restez au lit.
Appliquez le froid et la chaleur environ 20 minutes toutes les trois à quatre heures. Alternez ces deux positions : sur le dos avec au moins deux oreillers sous les cuisses et un sous la tête, ou sur le côté avec un ou deux oreillers entre les genoux et un sous la tête. Changez de position lentement, en bloc, en évitant la torsion du tronc. Une fois la crise passée, reprenez vos activités quotidiennes et, ensuite, votre programme d'exercices quotidiens.
- Adopter de saines habitudes de vie.
N'abusez pas du café, car il a un effet vasoconstricteur qui diminue la circulation du sang dans l'organisme.
Limitez également votre consommation d'alcool et abstenez-vous de faire usage de drogues, car elles perturbent le cervelet et, donc, l'équilibre.
Difficulté à marcher : Quand consulter ?
- Vous ressentez des douleurs ostéoarticulaires récidivantes et incommodantes.
- Vous ressentez un engourdissement ou une faiblesse dans une jambe ou dans les deux.
- Vous avez une certaine difficulté à marcher, à vous tourner ou à monter les escaliers.
- Vous manquez de stabilité, heurtez souvent les objets environnants et faites de fréquentes chutes.
- Vous éprouvez une raideur ou une faiblesse dans une jambe et constatez une fonte musculaire.
- Vous éprouvez toujours la même douleur au mollet après une séance de marche qui se fait de plus en plus courte.
- Vous ressentez par périodes une douleur vive à une articulation (au gros orteil, en général), qui vous réveille la nuit.
- À la suite d'un lumbago ou d'une entorse lombaire, vous êtes incapable de reprendre ne serait-ce qu'une partie de vos activités après trois jours de repos et de soins à domicile.
- Vous constatez qu'une de vos articulations est chaude, gonflée et douloureuse ; vous ne pouvez plus l'utiliser depuis un certain temps.
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