Difficulté à marcher
La marche est un mouvement complexe. Elle fait appel à la coordination entre le système nerveux central (cortex, sous-cortex, cervelet et moelle épinière), le système nerveux périphérique (nerfs) et l'appareil locomoteur (muscles, os et articulations).La marche dépend également de l'équilibre, qui est régi par le cervelet et l'oreille interne (système vestibulaire).
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Sommaire

Difficulté à marcher : Conseils pratiques

  • Faire régulièrement de l'exercice à tout âge.

    L'activité physique maintient la densité osseuse, la masse musculaire et la souplesse des articulations. C'est l'un des meilleurs facteurs de prévention.

    Si vous avez déjà été victime d'un AVC ou opéré d'une tumeur, d'une compression ou d'une lésion de la moelle épinière, bougez ! Faites travailler vos jambes même si cela ne donne pas de résultat apparent, car vous exercez aussi votre cerveau : celui-ci cherche de nouvelles voies pour transmettre ses commandes. Les exercices passifs avec l'aide d'une autre personne minimiseront l'atrophie musculaire. La réadaptation, même partielle, de fonctions altérées ou perdues doit constituer votre priorité numéro un.

  • Surveiller son poids.

    L'obésité exerce une forte pression sur les articulations des membres inférieurs.

  • Faire examiner ses yeux.

    Peut-être votre démarche est-elle incertaine parce que vous ne voyez pas bien où vous mettez les pieds !

  • Surveiller les facteurs de risque de l'artériosclérose.

    Il est important de surveiller son taux de cholestérol, de sucre et sa tension artérielle.

    Il est fortement recommandé de ne pas fumer et de faire de l'exercice.

  • Faire vérifier ses médicaments.

    Souvenez-vous que les sédatifs perturbent l'équilibre.

    Le médecin pourrait vous proposer une alternative.

  • Lutter contre le vieillissement.

    Portez vos lunettes et de bonnes chaussures de marche. Quand vous vous déplacez, gardez le corps droit et regardez loin devant vous au lieu de fixer le sol ou vos pieds : cela vous évitera bien des chutes !

    Si l'état du sol vous inquiète, apprenez à vous servir d'une canne pour sonder les embûches plutôt que de concentrer votre regard dans cette direction.

    Les meilleurs exercices sont la natation, les étirements et ceux qui sollicitent à la fois le mouvement et l'équilibre, comme la marche, la danse et l'aérobic sans impact.

  • Empêcher l'arthrite de vous rendre inactif.

    En période de crise, prenez vos analgésiques ou vos anti-inflammatoires.

    Faites des applications de froid et pratiquez de légers exercices d'amplitude de mouvement.

    Par la suite, reprenez vos exercices habituels : marche, natation, bicyclette, pour éviter le syndrome d'immobilisation.

  • Prendre soin d'une douleur lombaire (lumbago, entorse ou hernie discale).

    Prenez vos analgésiques ou vos anti-inflammatoires.

  • En cas de douleur, appliquez du froid les deux ou trois premiers jours, de la chaleur par la suite jusqu'à ce qu'elle disparaisse et restez au lit.

    Appliquez le froid et la chaleur environ 20 minutes toutes les trois à quatre heures. Alternez ces deux positions : sur le dos avec au moins deux oreillers sous les cuisses et un sous la tête, ou sur le côté avec un ou deux oreillers entre les genoux et un sous la tête. Changez de position lentement, en bloc, en évitant la torsion du tronc. Une fois la crise passée, reprenez vos activités quotidiennes et, ensuite, votre programme d'exercices quotidiens.

  • Adopter de saines habitudes de vie.

    N'abusez pas du café, car il a un effet vasoconstricteur qui diminue la circulation du sang dans l'organisme.

    Limitez également votre consommation d'alcool et abstenez-vous de faire usage de drogues, car elles perturbent le cervelet et, donc, l'équilibre.

Difficulté à marcher : Quand consulter ?

  • Vous ressentez des douleurs ostéoarticulaires récidivantes et incommodantes.
  • Vous ressentez un engourdissement ou une faiblesse dans une jambe ou dans les deux.
  • Vous avez une certaine difficulté à marcher, à vous tourner ou à monter les escaliers.
  • Vous manquez de stabilité, heurtez souvent les objets environnants et faites de fréquentes chutes.
  • Vous éprouvez une raideur ou une faiblesse dans une jambe et constatez une fonte musculaire.
  • Vous éprouvez toujours la même douleur au mollet après une séance de marche qui se fait de plus en plus courte.
  • Vous ressentez par périodes une douleur vive à une articulation (au gros orteil, en général), qui vous réveille la nuit.
  • À la suite d'un lumbago ou d'une entorse lombaire, vous êtes incapable de reprendre ne serait-ce qu'une partie de vos activités après trois jours de repos et de soins à domicile.
  • Vous constatez qu'une de vos articulations est chaude, gonflée et douloureuse ; vous ne pouvez plus l'utiliser depuis un certain temps.
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Guide: 

Source : Guide familial des symptômes sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Media, 2005.