Douleur dans le bras
Douleur dans le bras : Causes
Causes locales
- Fatigue musculo-tendineuse.
Elle résulte de la sédentarité et du manque de préparation à l'effort d'une part, et de l'abus d'effort d'autre part.
- Excès chronique d'effort.
Certaines activités professionnelles sollicitent les bras ou la colonne vertébrale à répétition et de façon prolongée (machiniste, personne travaillant à un poste informatique, etc.). Il en va de même avec certains loisirs (violon, tennis, etc.).
Les mouvements répétitifs des articulations, des tendons (parties du muscle attachées à l'os) ou des muscles du bras provoquent des lésions et de la douleur qui gênent les activités quotidiennes.
- Traumatismes.
Si l'os est fracturé, l'incapacité sera immédiate.
- Tumeurs bénignes ou malignes des os.
La douleur est lancinante et s'intensifie la nuit.
- Arthrite (maladie inflammatoire) ou arthrose (maladie dégénérative) de l'épaule, du coude ou du poignet, qui peut toucher une ou plusieurs articulations.
La douleur, qui s'accompagne souvent d'un gonflement et d'une rougeur, s'installe pour quelques jours, disparaît et réapparaît sans raison apparente.
- Zona.
Affection passagère et non contagieuse causée par le virus de la varicelle (Herpes zoster), le zona peut affecter n'importe quel nerf, y compris ceux du bras.
Le virus se réactive en causant de la douleur (souvent décrite comme une sensation de brûlure) et des petits boutons à tête claire qui poussent sur le trajet du nerf, 48 à 72 heures après l'apparition de ladouleur.
Autres causes
- Apport insuffisant d'oxygène au cœur.
Une douleur au bras gauche, en particulier, peut être le seul signe d'une crise d'angine de poitrine ou d'un infarctus du myocarde (crise cardiaque).
Elle peut s'accompagner d'essoufflement, de serrement et de la sensation d'avoir un poids dans la poitrine, de douleur au dos et à la mâchoire, ainsi que de nausées, de sueurs et d'un malaise général.
Dans le cas d'une angine de poitrine, ces symptômes sont généralement moins prononcés et la douleur au bras, qui ne dure que quelques minutes, apparaît souvent à l'effort et disparaît à l'arrêt de l'activité.
- Hernie discale (aplatissement et saillie d'un disque entre deux vertèbres).
Elle entraîne l'irritation d'une racine nerveuse à sa sortie de la moelle épinière.
- Tumeur de la moelle épinière.
Elle peut comprimer une racine nerveuse.
- Arthrose dans la colonne vertébrale.
Elle peut causer l'inflammation de la racine d'un nerf qui se rend jusqu'au bras.
Douleur dans le bras : Conseils pratiques
- Ne pas "doubler" un traitement par la chaleur ou le froid.
L'application simultanée d'une pommade réchauffante et d'un coussin chauffant, par exemple, est contre-indiquée.
Pourquoi ? Cela causerait trop de chaleur, risquant même de vous brûler la peau.
- Ne pas garder le bras en écharpe trop longtemps.
Cela finit par gêner la circulation et causer de l'ankylose.
- Prévenir :
- Vous pouvez éviter bon nombre de douleurs musculo-tendineuses et de blessures en réchauffant, par des exercices, les muscles du dos, du cou et des bras avant l'effort, et en les étirant après l'effort.
- Si votre travail vous oblige à forcer quotidiennement et de façon prolongée sur le dos ou les bras, accordez-vous de fréquentes pauses pendant la journée.
- Soulager la douleur.
Voici quelques conseils importants :
- Appliquez une poche de glace ou mettez de la glace dans une serviette mouillée et faites une application pendant des périodes de 10 à 15 minutes à la fois (un sac de légumes surgelés convient très bien aussi), ou frottez directement pendant un maximum de quatre minutes à la fois jusqu'à ce que la peau devienne insensible au toucher, mais non bleue ou blanche (risque de brûlure).
- Si la douleur au bras est une répercussion d'une lésion cervicale, appliquez de la chaleur à la base du cou (bouillotte ou coussin chauffant pendant des périodes de 15 à 20 minutes à la fois).
- Reposez votre bras sur des coussins en position surélevée au niveau de la poitrine ou portez-le en écharpe quand vous devez vous déplacer.
- Prenez un analgésique de type ibuprofène (à prendre avec les repas) ou du paracétamol.
Respectez les doses recommandées par le fabricant. Vous pouvez prendre un des deux médicaments ou les deux si la douleur est difficile à maîtriser.
Ne prenez pas d'anti-inflammatoires si vous êtes allergique à l'aspirine, car leurs molécules s'apparentent à celle de l'aspirine.
De plus, il ne faut pas les prendre à jeun, car ils agressent l'estomac.
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