Dyspnée : Quand consulter ?
Le symptôme subjectif de dyspnée est évidemment inquiétant lorsqu'il est aigü (difficulté respiratoire brutale).
Il peut l'être également lorsqu'il est modéré, mais qu'il se répète (par exemple difficulté à monter un escalier) ou qu'il survient en dehors d'un effort physique (par exemple l'asthme allergique).
Il faut aussi connaître les signes de gravité d'une dyspnée :
- Cyanose (aspect bleuté des lèvres et des doigts),
- Sueurs,
- Ralentissement du rythme cardiaque ou au contraire accélération,
- Somnolence,
- Troubles du comportement,
- Respiration rapide et superficielle,
- Tirage des muscles du thorax.
Dyspnée : Examens
Les examens cités ne sont pas tous effectués systématiquement. Ils dépendent de la gravité de la dyspnée et de l'orientation vers une cause particulière.
Outre l'examen clinique du médecin et une éventuelle mesure du débit respiratoire à l'aide d'un petit appareil simple et sommaire, une radio du thorax est réalisée à la recherche d'une cause pulmonaire. Les gaz sanguins sont analysés afin de déterminer les taux d'oxygène et de gaz carbonique (par ponction à l'aiguille d'une petite artère du poignet).
Les explorations fonctionnelles respiratoires permettent d'évaluer avec précision les débits de l'air lors du passage dans les bronches, ainsi que la capacité respiratoire (mesurée en litres). Cet examen, nécessitant un appareil particulier et volumineux, se pratique dans des centres spécialisés, certaines cliniques et hôpitaux.
Lorsqu'une cause cardiaque est suspectée, une échographie du cœur permet de mesurer l'état de la pompe cardiaque et de rechercher un éventuel obstacle à l'écoulement du sang.
Une simple prise de sang peut diagnostiquer une anémie.
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