Lombalgies: Examens
L'interrogatoire va permettre de préciser les circonstances de survenue de la douleur, son intensité et sa localisation, afin d'en trouver l'origine. Il est ainsi important de différencier la douleur de type inflammatoire (qui s'aggrave au repos et s'améliore par l'activité) de celle liée à un problème mécanique (s'aggravant à l'activité, à la toux, soulagée par le repos).
Il est par ailleurs nécessaire de préciser le contexte professionnel et le retentissement de la douleur sur les gestes de la vie quotidienne.
L'examen clinique recherche une raideur de la colonne vertébrale, une contracture ou une douleur provoquée.
En matière d'examens complémentaires, les radiographies du rachis lombaire ne sont actuellement plus recommandées dans les sept premières semaines d'évolution. Il a d'ailleurs été constaté que les anomalies radiologiques du rachis lombaire sont courantes chez les personnes ne se plaignant d'aucune douleur et, à l'inverse, faiblement corrélées aux symptômes ou à l'examen clinique. Les seules indications de la radiographie dans les lombalgies sont une évolution défavorable ou un traitement par infiltration ou par manipulation. Dans le cadre d'un bilan avant traitement chirurgical ou dans des cas bien spécifiques (ostéoporose, canal lombaire étroit, métastases), une IRM ou un scanner peuvent être pratiqués.
Lombalgies: Traitement
Le temps du repos au lit en cas de lombalgie est révolu.
Aujourd'hui, les spécialistes ne le recommandent que si l'intensité des douleurs l'exige. Dans tous les cas, il devra être le plus court possible et il est vivement conseillé de reprendre au plus vite ses activités quotidiennes et professionnelles, dans la limite autorisée par la douleur. De nombreuses études ont montré qu'en cas de lombalgies chroniques, un arrêt prolongé de l'activité réduit les chances d'un retour à la vie normale.
Les médicaments visant à soulager la douleur (antalgiques) : paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens, myorelaxants (ou décontractants musculaires). Des antalgiques plus puissants sont réservés aux situations d'échec.
Dans la lombalgie chronique, des infiltrations de corticoïdes peuvent soulager la douleur, mais elles ne sont jamais pratiquées d'emblée.
La kinésithérapie peut être utile en cas de douleurs chroniques.
L'intervention chirurgicale n'est envisagée que lorsqu'il existe une irritation des nerfs par une compression ou une tumeur du rachis.
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Guide:
Haute Autorité de santé (HAS), "Prise en charge masso-kinésithérapique dans la lombalgie commune : modalités de prescription", http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/Lombalgie_2005_synth.pdf, 2005.