Piercings et tatouages, au-delà de la mode
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Du côté de la santé : un risque infectieux à prendre au sérieux

Tous ces gestes, aussi minimes soient-ils, exposent à des risques rares mais réels de transmission d'infections des virus de l'hépatite (B ou C) et du sida. C'est la raison pour laquelle les aiguilles, les pinces et tous les autres instruments nécessaires, doivent être conservés dans des sachets hermétiques et être à usage uniques. Les bijoux, en acier chirurgical ou en titanium, doivent également être stérilisés. Le local doit être propre et la « pierceuse » doit porter des gants et désinfecter la peau avant chaque soin. D'autre part, sur le plan médical, il faut être vigilant vis-à-vis des plus jeunes, car avant 15-16 ans, il faut tenir compte de la croissance en cours et ne pas prendre le risque d'une infection, même locale, d'autant plus que le jeune doit être capable de faire les soins d'hygiène nécessaires le temps de la cicatrisation.

Quelle que soit la motivation réelle d'un jeune, il est donc essentiel que les parents puissent prolonger le dialogue avec leurs adolescents afin de les mettre en garde sur les risques sanitaires que le piercing et le tatouage sont susceptibles d'entraîner. Ce sera aussi peut être l'occasion de mieux comprendre l'engouement des uns et les réticences des autres.

* David Le Breton, « Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles », éditions Métailié, collection Traversée, 2002.

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