Quand sonne l'heure de remettre son coeur à l'ouvrage...
Habituellement, lorsqu'on a été victime d'un d'infarctus du myocarde dont l'évolution avec le traitement a été rapidement favorable, il est recommandé de ne pas trop tarder à reprendre son activité professionnelle. Souvent, l'aptitude au travail redevient ou reste très supérieure à ce que vous ou votre entourage imaginez.
Quand reprendre le travail ?
Bien sûr, le moment de la reprise varie selon chaque situation. Il dépend de l'âge, de l'état de santé général avant l'infarctus, des capacités de récupération, de l'importance de l'infarctus et de ses complications éventuelles. Dans le cas où les suites ont été simples et lorsqu'il n'existe pas de séquelles, la reprise du travail peut se faire dès la fin du premier mois, surtout si l'activité est sédentaire et intellectuelle. Lorsque l'activité nécessite d'importants efforts physiques (comme dans de nombreux métiers du bâtiment) ou lorsque la fonction impose de nombreux déplacements, la reprise sera plus tardive, vers le deuxième ou le troisième mois. Par prudence, il est alors recommandé de contrôler la tolérance de son coeur à l'effort en faisant une épreuve d'effort.
Reprendre à temps plein ou à temps réduit ?
Dans certaines situations, soit en raison de l'état de santé, soit en raison de la pénibilité de l'activité professionnelle, on peut prévoir une période d'adaptation en douceur en demandant par exemple à son employeur un travail à mi-temps ou à temps réduit. Cela permet aussi, sans mettre sa santé en péril, de vérifier que la reprise du même poste est encore possible. Si tel n'est pas le cas, il peut alors être utile, en concertation avec le médecin du travail, d'envisager une adaptation de votre poste de travail, voire en cas d'impossibilité, une reconversion professionnelle.
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