Quand le sucre permet de prévenir l'infarctus
On sait par expérience, qu'un taux élevé de sucre accroît fortement le risque de complications cardio-vasculaires chez les personnes diabétiques. La glycémie de ces patients est d'ailleurs régulièrement contrôlée. Les médecins cherchant à obtenir un indicateur fiable pour évaluer ce risque chez le patient non diabétique, ont donc mis la mesure de la glycémie au banc d'essai.Une vaste étude a été conduite auprès de 4000 personnes de plus de 65 ans, non diabétiques et sans antécédent vasculaire (accident vasculaire cérébral ou infarctus du myocarde). Ces personnes ont été suivies sur une période de plus de 8 ans et les médecins ont pu mettre en parallèle deux méthodes de mesure de la glycémie et la survenue d'accidents vasculaires. La première de ces méthodes consistait à mesurer la glycémie à jeun; la deuxième était une mesure de l'hyperglycémie orale provoquée, ou HGPO. Cette dernière consiste à doser la glycémie deux heures après l'absorption d'une dose fixe de glucose.Après analyse des données, il résulte que seule la glycémie à deux heures (HGPO) permet d'évaluer précisément le risque d'accidents cardio-vasculaires.L'évaluation du risque cardio-vasculaire, en particulier chez le sujet âgé, est importante. En effet, le fait de disposer d'un indicateur fiable de ce risque permet de mettre en place une prise en charge rapide et précoce et d'éviter ainsi d'arriver (autant que faire se peut) à des situations d'urgence.
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