- 1 - Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Comprendre
- 2 - Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Causes
- 3 - Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Conseils pratiques
- 4 - Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Quand consulter ?
- 5 - Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Examens
- 6 - Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Traitement
Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Examens
Le médecin demandera au patient de décrire ses symptômes, et il voudra connaître ses habitudes de vie et ses antécédents familiaux. Différentes méthodes d'investigation peuvent être utilisées pour identifier l'arythmie et vérifier si elle est bénigne ou maligne.
D'abord, un électrocardiogramme permettra de constater ce qu'il se passe au moment présent.
Ensuite, les battements cardiaques pourront être enregistrés pendant 24 heures à l'aide d'un appareil (Holter) relié à la peau par des électrodes (cela ressemble à un petit baladeur). En actionnant un bouton, le patient informera l'appareil des symptômes perçus. Il devra ensuite les noter pour en faire part à son médecin.
Le médecin pourra aussi demander un électrocardiogramme à l'effort pour vérifier l'état du coeur pendant l'exercice.
Enfin, pour les arythmies très occasionnelles, il existe un appareil de monitoring transtéléphonique que le patient porte pendant quelques jours ou quelques semaines et qu'il active au moment où il ressent ses symptômes. L'appareil enregistre le rythme cardiaque pendant une minute et l'information est ensuite recueillie.
On peut également demander d'autres examens, tels que des analyses de sang et une échographie cardiaque. En cas de tachycardie complexe ou d'échec des traitements conventionnels, le médecin adressera le patient à un cardiologue.
Troubles du rythme cardiaque (arythmie) : Traitement
- Extrasystole.
La majorité des extrasystoles sont des anomalies bénignes, qui peuvent souvent être améliorées par un changement d'habitudes de vie et qui ne nécessitent aucun traitement.
- Bradycardie.
Si des médicaments ou une maladie en sont responsables, le médecin changera la prescription ou traitera la maladie. Dans certains cas graves, on peut recourir à l'installation d'un stimulateur cardiaque ("pacemaker") afin de garantir un rythme cardiaque minimum, ce qui empêchera l'apparition de symptômes.
- Fibrillation auriculaire.
Pour régulariser un rythme cardiaque trop variable, on aura recours à des médicaments afin de ralentir la fréquence cardiaque et de tenter de maintenir un rythme cardiaque normal. Pour retrouver le rythme normal, on devra parfois recourir à une méthode de cardioversion électrique pratiquée sous une brève anesthésie générale. La fibrillation auriculaire nécessite la prise quotidienne d'anticoagulants pour empêcher la formation de caillots.
- Tachycardie ventriculaire.
Pour stabiliser la fréquence cardiaque dans les cas d'arythmie importante, on pourra prescrire des antiarythmiques et, dans certains cas rebelles, on utilisera la cardioversion (application d'un courant électrique sous anesthésie générale). C'est la défibrillation cardiaque - les chocs électriques -, mais à une dose inférieure que lors d'une réanimation cardiaque. De nos jours,un patient présentant ce type d'arythmie sera possiblement traité par l'implantation d'un appareil de type défibrillateur (une sorte de pacemaker sophistiqué, capable de donner des chocs électriques internes et ainsi de maîtriser l'arythmie).
- Tachycardie paroxystique.
Un traitement spécial de fulguration par cathétérisme cardiaque pourra être proposé : il s'agit d'introduire dans le coeur, en passant par un vaisseau sanguin, une sonde munie d'un filament électrique afin de "brûler" par radio-fréquence le foyer d'origine de l'arythmie (un principe qui est en gros semblable à celui du four à micro-ondes).
- Fibrillation ventriculaire.
Comme elle entraîne un décès imminent si l'on n'intervient pas, il faut commencer les manoeuvres de réanimation, puis procéder à une défibrillation cardiaque, c'est-à-dire à des chocs électriques, pour réanimer le patient.
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