5 choses à ne pas faire après 17h si vous voulez perdre du poids

Si le jeûne intermittent - promu par Jennifer Aniston, Hugh Jackman ou encore Jennifer Lopez - a fait ses preuves, il n’est pas une solution universelle. En effet, ne rien manger pendant 16 heures puis caler ses repas équilibrés sur une période de 8 heures, n’est pas forcément un mode de vie facile à adopter.

Cependant, stopper certaines habitudes qui prennent place entre le moment où vous quittez le travail et celui où vous allez vous coucher peut faciliter la perte de poids. Retrouvez dans ce diaporama les 5 choses que vous ne devriez jamais faire après 17 heures si vous essayez de perdre du poids, selon les diététiciens.

Les dîners tardifs sont mauvais pour la ligne

Outre les mauvaises habitudes de fin de journée identifiées par les professionnels de santé, il faudrait également faire attention à l’heure du dîner lorsqu’on veut maigrir. Une recherche de la John Hopkins University, parue en 2020 dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, a mis en évidence que faire un repas tardif le soir augmente les risques de surpoids et de diabète.

Les scientifiques sont parvenus à cette conclusion après avoir étudié les dossiers de 10 hommes et 10 femmes. Tous les participants avaient un mode de vie similaire : ils se couchaient entre 22 heures et 1 heure du matin, et se levaient autour de 7 heures. Par contre, ils ne mangeaient pas au même moment. Le repas était pris entre 18h et 22h.

L’équipe de l’université américaine a découvert qu’un dîner tardif entraîne une glycémie plus élevée, un retard du pic de triglycérides et une diminution de l’oxydation des acides gras. 

Le pic de glucose enregistré chez les personnes dinant vers 22 heures était environ 18% plus élevé et la quantité de graisses brûlées pendant la nuit a chuté d'environ 10% en comparaison à celles qui mangeaient plus tôt.

"Cette étude montre comment un dîner tardif aggrave la tolérance au glucose et réduit la quantité de graisses brûlées", a expliqué le Dr Jonathan C. Jun, auteur de l’étude. Toutefois, certains individus semblent plus vulnérables que d’autres. "L'effet d'une alimentation tardive varie considérablement entre les personnes et dépend de leur coucher habituel", précise-t-il. Les "effets que nous avons observés chez des volontaires sains pourraient être plus prononcés chez les personnes souffrant d'obésité ou de diabète, qui ont déjà un métabolisme altéré" met-il en garde.