L'anorexie se développe souvent à l'insu de tous, par déni
Paradoxalement, alors que ces symptômes paraissent évidents et faciles à reconnaître, longtemps, ils peuvent passer inaperçus dans le milieu familial, médical ou scolaire. Il faut dire que le déni de la maigreur est aussi un trait constant de l'anorexique qui met tout en œuvre pour dissimuler à la fois son amaigrissement, la faible quantité de ses apports alimentaires et ses vomissements ou prises de laxatifs éventuels. De plus, fréquemment, l'anorexique est hyperactive et sa maladie n'affecte pas ses résultats scolaires, qui sont mêmes plutôt brillants. Dès lors, dans son entourage, personne ne s'alarme.
Quant aux boulimiques, elles rêvent de devenir anorexiques…
A l'inverse, les boulimiques ont de tels rêves de minceur, qu'elles idéalisent l'image du corps des anorexiques auxquelles elles voudraient ressembler. La boulimie commence souvent vers 18, 19 ans au moment de l'entrée dans les études supérieures. Elle se manifeste par un besoin irrépressible et incontrôlable de manger. La jeune femme mange compulsivement, à n'importe quel moment de la journée, des quantités importantes de toutes sortes d'aliments. Ces « crises » sont parfois suivies de vomissements. La fréquence des crises est variable, mais elles peuvent parfois se répéter jusqu'à 10 ou 20 fois par jour.
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