Attaque cérébrale : comment prévenir ?
On peut prévenir l’accident vasculaire cérébral est repérant l’accident ischémique transitoire
L'accident vasculaire cérébral (AVC), plus communément appelé « attaque cérébrale », représente la première cause d'infirmité sévère durable (séquelles d'hémiplégie), la deuxième de démence et la troisième de mortalité, un quart des patients décédant avant d'arriver à l'hôpital. Malheureusement, ces lésions particulièrement sévères frappent chaque année 130.000 à 150.000 personnes, dont 25% de moins de 65 ans.
Toutefois, on sait aujourd'hui que dans 10% des cas, l'AVC est précédé de quelques heures ou quelques jours d'un accident ischémique transitoire (AIT). Et 30% des patients ayant présenté un AIT, feront un jour une attaque cérébrale.
L’accident ischémique transitoire est un signe avant-coureur de l’accident vasculaire cérébral
On comprend ainsi facilement toute l'importance qu'il est nécessaire d'accorder à l'AIT, puisqu'il constitue dans de nombreux cas un signe avant-coureur. Ce dernier correspond à une obstruction d'un vaisseau cérébral, laquelle est de courte durée, contrairement au stade ultérieur qu'est l'AVC, où l'interruption prolongée de la circulation est responsable d'une destruction irréversible des neurones.
Il est donc essentiel de reconnaître les symptômes d'un AIT afin de consulter en urgence (appel du 15) et de prévenir ainsi tout AVC ultérieur.
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