Augmentation mammaire : implant mammaire ou lipofilling, le match

L’augmentation mammaire fait partie des actes de chirurgie esthétique les plus pratiqués en France. Si l’implant mammaire est encore la référence, le lipofilling séduit de nouvelles patientes. Zoom sur les atouts et inconvénients de ces différentes techniques.
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Il y a eu en France en 2014, 40 442 actes d’augmentation mammaire*. Et la science ne cesse de progresser offrant aux femmes des techniques plus précises qui répondent de façon plus ciblée à leurs attentes. Entre implants mammaires et lipofilling, les patientes ont le choix.

Les implants mammaires pour un décolleté généreux

La technique : "Il existe deux types d’implants mammaires, explique le Dr Michel Rouif chirurgien plasticien :

  • les prothèses dites anatomiques, le plus souvent ovales utilisées plutôt pour les gros volumes qui permettent une implantation plus précise et devant le muscle pectoral quand l’épaisseur cutanée le permet.
  • Les prothèses rondes qui donnent du volume sur la partie supérieure des seins, avec un résultat en forme de pomme. Ces dernières peuvent être associées à des injections graisseuses pour sculpter la poitrine et obtenir un résultat plus naturel, pour sculpter le sein « sur mesure »

Les implants mammaires sont le plus souvent remplis de gel de silicone cohésif entouré d’une enveloppe siliconées. Actuellement, la tendance est aux prothèses moins lourdes pour un résultat plus naturel.

L’opération se passe en ambulatoire, sous anesthésie générale.

  • Pour qui ? Les femmes avec une petite poitrine souhaitant un certain volume, au-delà d’un ou deux bonnets ; avec une poitrine plate ; un sein plus petit que l’autre.
  • Quels avantages ? Pour le Dr Rouif, "Il s’agit de la technique la plus simple et la plus fiable dans l’augmentation mammaire esthétique. Avec des implants anatomiques, le résultat est naturel et les suites opératoires plus confortables qu’avec les implants ronds." Par ailleurs, le nombre de bonnets n’est pas limité, toutefois le bon sens, la morphologie de la patiente vont imposer des limites.
  • Quelles les limites, contre-indications et recommandations ? "Avec les prothèses anatomiques, il existe un risque de rotation, il faut donc bien les placer pour éviter qu’elles ne bougent", prévient le Dr Rouif. Par ailleurs, la douleur post-opératoire peut être très vive et nécessiter des antalgiques puissants. Des ecchymoses et des œdèmes font également partie des suites post-opératoires, ils se résorberont au bout de 2 à 3 semaines. Les résultats définitifs quant à eux apparaissent après 3 mois environ. Enfin, une semaine de repos est souhaitable après l’opération.

La pose d’implant mammaire impose un contrôle post-opératoire régulier la première année, puis une fois par an par la suite. L’implant devra être changé tous les 10 à 15 ans et une échographie annuelle est souhaitable à partir de 7/8 ans pour s’assurer de l’intégrité de la prothèse mammaire.

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Source : Interventions des Dr Olivier Gerbault chirurgien plasticien, Dr Gilbert Zakine et du Dr Michel Rouif au Congrès de l’IMCAS, le 29 janvier 2016
www.chirurgiens-esthetiques-plasticiens.com
http://ansm.sante.fr
http://www.chirurgiens-esthetiques-plasticiens.com/augmentation-mammaire/
* ISAPS International Survey on Aesthetic/Cosmetic Procedures Performed in 2014
www.crpce.com