L’autorité avant 3 ans
Les amis
Les besoins de l’enfant
Les trois premières années, les parents doivent être disponibles et à l’écoute des besoins de leur enfant. Il y a les enfants pour lesquels on se passionne, et ceux que l’on subit. Les premiers vous écoutent parce que vous leur êtes attentifs. Les seconds sont indifférents à nos exigences comme vous l’êtes à leurs besoins. L’éveil des sens et la découverte Il faut comprendre que le petit d’homme consacre toute son énergie à découvrir les codes du grand monde ! Plus il est petit, plus il est dépendant et a besoin qu’on lui montre “comment ça marche”, qu’on lui dise “à quoi ça sert”. Celui et celle qui le guident avec attention gagnent sa confiance et leur autorité !
La diversion
Avant 3 ans, l’enfant n’intègre l’interdit que par le “non... mais”, “pas ça... mais ça”. Il faut nourrir sa curiosité avec ce qui est permis pour qu’il prenne l’habitude de renoncer à ce qui ne l’est pas. Par exemple, s’’il a l’habitude que vous rendiez votre téléphone inaccessible tout en lui proposant une découverte intéressante, il intègre sans violence l’idée qu’il ne faut pas toucher au téléphone.
Le goût des règles
Le bébé, le jeune enfant est avide de règles, pourvu qu’elles soient logiques et appliquées avec sérénité ! Elles le rassurent et font partie de ses codes. Par exemple, quand maman me donne mon biberon, la règle est qu’elle se penche en me parlant pour mettre mon bavoir... et bientôt, il vous le tend au moment du repas.
Les ennemis
L’impatience
Les règles s’inculquent au fil des actions et des échanges dans la journée. L’autorité demande de la patience car, en général, avant 3 ans, votre enfant a oublié pourquoi il était puni et surtout pourquoi il a fait une “bêtise”.
La toute-puissance
Parler de toute-puissance est dangereux car les parents en viennent à craindre d’être dépassés. Il ne faut pas oublier qu’un tout-petit est faible, toujours dépendant de la réponse de l’adulte, de ses décisions, de la compréhension de ses attentes et de ses peurs.
Les cris et les hurlements
Lever le ton doit être exceptionnel car l’enfant ne s’épanouit pas dans la peur et s’immunise contre les cris. Mieux vaut poser les règles en expliquant bien pourquoi elles sont importantes. Quant aux sermons hurlés, maintes fois répétés, ils deviennent comme une comptine « et non et non et non... petipatapon... ».
Les châtiments corporels
Les études se succèdent qui confirment mes quarante ans d’expérience : les fessées, claques, gifles ou autres ont des effets néfastes sur la personnalité, dans le sens de l’agressivité et/ou la perte d’estime de soi. Bientôt l’enfant vous dit : « Même pas mal » ou dissimule. Il finit par s’endurcir.
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