Camila Mendes (Riverdale) : ses confidences chocs sur son agression sexuelle

Camila Mendes s'est confiée sur l'agression sexuelle dont elle a été victime lors de sa première année à l'université de New York. Elle a expliqué au magazine Women's Health "J'ai eu une très très mauvaise expérience. J'ai été droguée par quelqu'un qui m'a ensuite agressée sexuellement".

Après cette expérience traumatisante, l'interprète de Veronica Lodge s'est promis qu'elle ferait tout pour se sentir en sécurité et à l'aise. Une des premières étapes de cette reconstruction a été de se faire tatouer "Build A Home" (construire une maison) sur les côtes. Elle ajoute "Chaque fois que je vis quelque chose de difficile, je pense à ce que je suis capable d’accomplir physiquement pour moi-même".

Son autre combat : les troubles alimentaires

Lors de cette interview à cœur ouvert, la jeune femme de 25 ans a également parlé de son autre combat : la boulimie dont elle a souffert à l'adolescence. L'actrice qui avait révélé l'année dernière souffrir de ce trouble alimentaire, confie "Je vais mieux depuis quelque temps". Elle a poursuivi ensuite "J’avais besoin de m’entourer de professionnels de confiance pour me dire des choses que je ne savais pas".

Cette aide lui a permis de reprendre le contrôle de ses habitudes alimentaires et sportives. La protagoniste de la série américaine confie "Quand j'étais adolescente, il n'y avait pas de modèle quand on parle de body-positive, ça n'existait pas. Mais il fallait être mince. La santé est importante, pas l'apparence. Je fais des choix qui sont bons pour moi, pas juste pour mon corps, mais pour mon esprit. Et parfois, c'est manger de la glace, car j'en ai envie".

Qu'est-ce qu'une agression sexuelle ?

Les autorités françaises précisent "Une agression sexuelle est toute atteinte sexuelle sans pénétration commise sur une victime avec violence, contrainte ou menace. Par exemple, des attouchements". S'il y a eu pénétration (vaginale, anale, orale), il s'agit d'un viol.

Par ailleurs, lors d'une agression sexuelle, l'auteur n'a pas obtenu de consentement clair et explicite. Cela s'applique aussi pour les victimes qui n'ont pu émettre de refus par peur, pression psychologique ou en raison de leur état de santé (sous emprise de drogue, alcool ou vulnérable en raison de son état de santé).

Selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 35% des femmes confient avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. En 2017, 94 000 Françaises majeures déclarent avoir été victimes de viols et/ou de tentatives de viol au cours des 12 derniers mois. Dans 91% des cas, elles connaissent l’agresseur. Et dans près de la moitié des cas (47%), il s'agissait de leur conjoint ou ex-partenaire.

Plus de 6 sondées sur 10 ont reconnu que ce drame avait eu des conséquences sur leur vie personnelle et professionnelles.

Que faire en cas d'agression sexuelle ?

En cas de danger, il faut téléphoner au 17 ou, si vous avez des difficultés à entendre ou parler, envoyer un SMS au 114.

Pour porter plainte, il faut s'adresser à un commissariat ou une gendarmerie. Il est aussi possible de le faire par écrit en s’adressant au Procureur de la République (tribunal de grande instance du département).

Il est important de conserver et préserver les éléments de preuve qui pourraient aider les forces de l'ordre à identifier l'auteur de l'agression sexuelle et à le faire condamner (ne pas se laver, garder les vêtements, prendre les coordonnées des témoins potentiels...).

Il est également conseillé aux victimes de :

• ne pas rester seul.e et en parler à une personne de confiance ;
• consulter le plus vite possible un médecin ;
• téléphoner aux lignes de soutien : SOS Viol Femmes Informations 0800 05 95 95 Stop Violences Femmes le 3919 0808 807 700 Fil santé jeunes 0800 235 236 ;
• et surtout de ne pas se sentir coupable et oser parler.