Cellulite : quelles parades ?
La cellulite
La quasi-totalité des femmes en ont.
La faute au genre féminin sûrement : leurs hormones, estrogènes en tête, sont des faiseuses de cellulite.
Par ailleurs, leur système de captage des acides gras et l’activité des enzymes de dégradation des graisses sont différents : les femmes font naturellement plus de gras que les hommes, sur les hanches et les cuisses, juste sous la peau qui est aussi plus mince.
La cellulite lui donne cet aspect irrégulier, à la différence de la graisse plus profonde qui, en s’accumulant, rompt l’harmonie de la silhouette.
Quoi qu’il en soit, on augmente sa masse grasse en gorgeant ses adipocytes (dont le volume peut être multiplié par 200 ou 300) et, si cela ne suffit pas, en recrutant des préadipocytes, adipocytes en devenir.
Ces cellules sont robustes, réfractaires aux rayons ionisants par exemple, et l’on sait mal leur durée de vie, au moins plusieurs mois… Elles sont toujours prêtes à emmagasiner du gras !
Autre raison de faire de la cellulite, la génétique, un héritage malvenu de sa mère et/ou de sa grand-mère, et l’on n’y peut pas grand-chose…
Différents facteurs enfin, comme l’alimentation, l’hygiène de vie ou l’insuffisance veineuse favorisent le développement d’une cellulite.
La bonne nouvelle est que ceux-ci sont accessibles à un traitement, petits ou plus grands moyens. On peut donc jouer sur tous ces tableaux, équilibre alimentaire, exercice physique et application locale de crèmes spécifiques pour renverser la vapeur et bouter les graisses hors de l’hypoderme. Les vaisseaux sanguins, réseaux veineux et lymphatiques, retrouvent alors leur liberté, celle de drainer l’eau et les toxines coincées entre les adipocytes… Exit la cellulite !
1. Des aliments sûrs
Le régime miracle n’existe pas et pour perdre du poids, il faut manger moins de sucre et de gras.
Pour ne pas reprendre (et davantage !), il faut tenir durablement, clé de la réussite, et adopter un mode alimentaire qui convient sur le long terme, sans restriction drastique et sans carence nutritionnelle. Mieux vaut donc aménager ses repas en fonction de soi, ses goûts et ses dégoûts, ses rituels, du bon sens (portions plus petites, aliments à index masticatoire élevé, « dîner du pauvre », etc.).
Et plus spécifiquement éviter :
- les graisses cuites,
- le saccharose des sucres de canne ou de betterave,
- les glaces,
- la charcuterie,
- les eaux pétillantes trop salées…
- et la cigarette !
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