Implant mammaire : pourquoi s’en faire poser ?

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Selon une étude menée auprès de 1000 Américains et 1000 Européens en 2016 par Zavamed, la majorité des femmes interrogées se disent contentes de leur bonnet quelle que soit la taille de leur poitrine. Toutefois, les plus petits et les plus gros bonnets sont ceux qui affichent les plus “faible” taux de satisfaction, mais restent tout de même largement au-dessus de 50% (63,9% pour les A, AA et 57,5% pour les D). Dans un précédent article d’Esante, e chirurgien esthétique Dr David Gonnelli que les motifs de consultations les plus fréquents sont les seins un peu petits (bonnet A ou B) ainsi que les tombants. 

L’autre motif fréquent de pose de prothèses mammaires est la chirurgie reconstructive après une mastectomie. Pour ces patientes, l’opération est prise en charge par la sécurité sociale.

Les implants peuvent être en gel de silicone ou remplis d'une solution saline (sérum physiologique). En 2017, on estimait qu'environ 400 000 femmes ont ou ont eu des implants. 

Ce qu’il faut savoir avant de se faire poser des implants

Plusieurs éléments sont à connaître avant de se faire poser des implants 

Avant l’opération

• Le chirurgien doit présenter un devis détaillé (mentionnant notamment s’il effectuera lui-même tout ou partie de cette intervention) signé et daté. Il faut conserver un exemplaire signé par le chirurgien et vous-même.
• Un délai minimum de 15 jours être respecté entre le devis et l'intervention esthétique
• Avant l’opération, le médecin doit avoir stipulé tous les risques et conséquences de la procédure, notamment la durée de vie limitée de l’implant.

Arrêter de fumer est vivement recommandé au moins un mois avant et un mois après l’intervention. Le tabac retarde la cicatrisation.

Après l’intervention

• La convalescence doit durer entre 5 et 10 jours.
• Votre médecin doit vous remettre un document l’identification de l’implant, le lieu et la date de la pose, le nom du chirurgien, l’existence d’une durée de vie limitée de l’implant et l’éventuelle nécessité de ré-intervention qui en découle, ainsi que le suivi médical particulier.

De plus, une consultation avec votre chirurgien est conseillé

• pendant la période post-opératoire précoce (au cours de la première quinzaine); 
• 3 mois après l’implantation, lorsque l’inflammation a atteint son pic ; 
• 1 an après l’intervention (vérification de l’état de la cicatrice)

De plus, il est recommandé de voir son chirurgien ou son gynécologue/médecin traitant tous les ans au minimum.