Claudication intermittente
La claudication intermittente pourrait être comparée à l'angine de poitrine mais au niveau des jambes.
© Istock
Sommaire

Claudication intermittente : Examens

Le médecin interrogera le patient afin de connaître toutes les caractéristiques de la douleur qui l'amène à le consulter.

Il auscultera le pouls à différents endroits, comme à l'aine ou à la cheville, pour se faire une idée de l'état de la circulation artérielle. Il examinera les jambes pour y déceler des plaies et voir s'il y a des zones plus froides, deux signes qui dénotent un problème circulatoire. Il pourra aussi recourir à un examen par échographie Doppler afin de déceler un rétrécissement des artères et d'en évaluer l'importance.

Si le médecin juge qu'une chirurgie par pontage ou une dilatation des artères est nécessaire, il enverra le patient passer une artériographie, examen au cours duquel un colorant est injecté dans les artères afin de bien visualiser par radiographie l'emplacement des rétrécissements et leur étendue. Dans certains cas, l'artériographie peut se faire à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou de la tomographie axiale.

Claudication intermittente : Traitement

La marche demeure le meilleur traitement. Mais il faudra ensuite éliminer ou traiter les facteurs de risque.

Le médecin demandera au patient d'arrêter de fumer, car la personne qui continue est certaine de voir son état s'aggraver (80 % des personnes qui souffrent de claudication intermittente sont des fumeurs). Les diabétiques (16 % des cas) devront s'assurer de bien contrôler leur glycémie. Une hypertension (23 % sont hypertendus) sera traitée, tout comme un excès de cholestérol ou un surplus de poids.

Enfin, le médecin prescrira une faible dose d'aspirine pour augmenter la fluidité du sang.

Si la maladie est plus avancée - la douleur apparaît même au repos, il y a des signes de gangrène - il faut alors entreprendre des traitements plus invasifs. Un pontage sera conseillé ou une dilatation des artères au moyen d'un ballonnet gonflable inséré dans une artère, comme cela se fait pour les artères du cœur.

Dans près de 80 % des cas, il y aura stabilisation ou amélioration de la maladie cinq ans après le diagnostic si la personne a cessé de fumer et que les autres facteurs de risque sont bien traités.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Guide: 

Source : Guide familial des symptômes sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Media, 2005.