COVID : on lui annonce son cancer foudroyant en visio après 3 rendez-vous annulés
Kimberley Eccles, Britannique de 23 ans, est une victime collatérale de la COVID-19. Après plusieurs annulations de rendez-vous médicaux, elle a appris qu’elle souffrait d’un cancer rarissime ne lui laissant que 6 mois à vivre lors d’une consultation vidéo.
Son cancer rare s’est étendu pendant le confinement
La maman d’une petite fille de 7 ans a remarqué l’apparition d’une boule au niveau de la joue gauche en juin 2019. Un médecin avait alors estimé que la grosseur était provoquée par l’obstruction d’une glande salivaire.
Malgré les soins, l’abcès a grossi. En février 2020, il avait atteint la taille d’une balle de tennis. Pour comprendre les causes de cette masse, devenue très douloureuse, une consultation, une biopsie et un scanner avaient été programmés. Malheureusement, les rendez-vous coïncidaient avec la mise en place du confinement britannique. Ils ont ainsi été annulés sans nouvelle date.
C'est après s'est effondrée au travail en août dernier qu'elle a finalement vu un médecin. Une première biopsie n'a pas permis de détecter de cellules malignes. La terrible nouvelle est finalement tombée après un second examen : elle souffre d'un cancer rare, appelé rhabdomyosarcome (RMS). Cette tumeur très agressive ne touche que 1% des adultes.
Le diagnostic lui a été présenté lors d’une téléconsultation via la plate-forme Zoom.
"J'avais ma fille à la maison lorsque j'ai pris l'appel vidéo et j'étais tellement choquée que je ne pouvais pas parler", se souvient Kimberley Eccles. Elle ajoute ensuite : "mon cœur est brisé. Je n’ai que 23 ans avec une belle petite fille qui a besoin de moi. On m'a donné une chance de survie de 1% et on m'a dit que j'avais environ six mois à vivre".
Une bombe à retardement
La jeune femme qui a lancé un appel au don sur GoFundMe pour l’aider à financer ses traitements, précise sur sa page : "Ma tumeur était / est agressive et une fois propagée, elle sera complètement incurable". "Le médecin a décrit cela comme une bombe à retardement et une fois qu'elle a explosé, il n'y a plus de retour en arrière.", poursuit-elle. D’ailleurs, les docteurs lui ont conseillé de profiter du temps restant pour "se fabriquer des souvenirs" avec son enfant. Toutefois, la patiente est prête à se battre et à faire mentir les pronostics.
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FIGHT FOR LIFE Doctors miss mum’s killer cancer for months during coronavirus lockdown – then tell her over a Zoom call, The Sun, 25 novembre
Rhabdomyosarcome, société canadienne du cancer