Dépendance à la nicotine : Examens
Le médecin procède à un examen physique général complet incluant la lecture de votre tension artérielle, un examen de la fonction pulmonaire et des radiographies des poumons. Il détermine ensuite si vous avez intérêt à utiliser des substituts nicotiniques.
Vous fixez ensemble un objectif et décidez ensuite du programme à suivre pour le réussir.
S'il le juge nécessaire, il pourra vous diriger vers un spécialiste. Dès lors, des examens supplémentaires, tels qu'un prélèvement sanguin et de salive, et une évaluation du taux de monoxyde de carbone expiré, pourront être effectués.
Dépendance à la nicotine : Traitement
Les substituts nicotiniques, en vente libre, représente un véritable soutien.
Le timbre, ou patch, s'applique sur l'épaule ou le bras et peut être maintenu en place pendant 24 heures.
Il ne représente pas un danger s'il est utilisé simultanément avec une consommation de tabac, car la nicotine diffuse très lentement.
La gomme à mâcher libère aussi de la nicotine. Elle peut être prise même si on continue à fumer et permet alors d'espacer les cigarettes.
L'efficacité des substituts nicotiniques est liée au dosage. Attention donc à ne pas être en sous dosage. L'envie compulsive de fumer doit vraiment disparaître.
Les thérapies cognitives et comportementales sont très efficaces : au cours de ces thérapies, on apprend à utiliser son mental et à modifier ses comportements pour stopper sa consommation tabagique.
Dans tous les cas, le fait de se faire aider, soutenir et suivre par un professionnel de santé (médecin, tabacologue, psychiatre) double, voire quadruple, les chances de succès au sevrage.
Les médicaments : le Zyban® et le Champix® sont deux médicaments indiqués dans le sevrage tabagique. Ils sont prescrits par le médecin car ils présentent des contre-indications et de potentiels effets indésirables.
L'hypnose ou l'acupuncture peuvent aussi aider une personne à persévérer dans sa décision de cesser de fumer, mais les preuves d'efficacité dans le sevrage sont manquantes.
On recommande aux personnes ayant des antécédents dépressifs de consulter avant de s'engager dans un sevrage et de se faire suivre tout au long du sevrage.
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