Le diabète, une maladie qui coûte cher aux patients…
Diabète : un reste à charge important
Selon l’étude Entred menée en 2007 auprès de 3.730 personnes atteintes de diabète de type 1 ou de diabète de type 2, 54 % rencontrent des difficultés financières.
Pourtant, plus de 90 % d’entre elles bénéficiaient d’une inscription en affection de longue durée (ALD) et donc d’une prise en charge à 100 % pour toutes les dépenses liées à cette maladie, et 88 % ont une couverture complémentaire.
En réalité, certains soins ne sont pas ou peu remboursés et restent donc à charge des patients. C’est ainsi qu’en moyenne, les patients diabétiques de type 2 déboursent chaque année 660 € (soit 12 % des dépenses totales liées à cette maladie) et 486 € pour les diabétiques de type 1 (6,3 % des dépenses).
Un patient sur cinq renonce à certains soins
Au final, 23 % des diabétiques de type 1 et 17 % des diabétiques de type 2 déclaraient avoir renoncé à un service de santé du fait de son coût financier au cours de l’année écoulée. Les soins auxquels les patients renoncent le plus souvent sont les consultations diététiques, les traitements dentaires, les soins de pédicure ou de podologie.
Apparemment complète, la couverture du diabète reste insuffisante
C’est regrettable car ces soins contribuent à prévenir les complications du diabète. Rappelons que le diabète est une maladie qui progresse très fortement en raison du vieillissement de la population, de l’obésité et de la sédentarité.
La France compte aujourd’hui 2,9 millions de diabétiques (dont 90 % de diabétiques de type 2) contre 1,6 million en 2001. C’est en 2010 l’affection de longue durée (ALD) la plus répandue. Son coût pour l’Assurance maladie a atteint 12,5 milliards en 2012 (contre 7,1 milliards dix ans auparavant).
Pourtant, bien « qu’apparemment complète », la couverture maladie des patients diabétiques « reste imparfaite en France »…
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