- 1 - Quand a-t-on décrit ces expériences de mort imminente pour la première fois ?
- 2 - À quels moments peut se produire une expérience de mort imminente (EMI) typique ?
- 3 - Quelle est l’expérience vécue par la personne passée par cette mort provisoire ?
- 4 - Quand une personne vit une expérience de mort imminente (EMI), quelles en sont les conséquences ?
- 5 - Ces expériences proches de la mort, sont-elles une réalité, une croyance ou bien une réaction chimique dans le cerveau ?
- 6 - EMI : que sait-on au juste qui soit incontestable ?
Ces expériences proches de la mort, sont-elles une réalité, une croyance ou bien une réaction chimique dans le cerveau ?
L’expérience décrite est une réalité, puisqu’elle est décrite de manière presque identique par de nombreuses personnes.
Néanmoins, toutes les victimes d’un arrêt cardiaque qui reviennent à la vie ne font pas cette expérience. Seuls 18 % des adultes se souviennent de ce qu’elles ont vécu dans l’au-delà.
Pour les enfants, 65 % s’en rappellent, peut-être parce qu’ils refoulent moins ce vécu et l’acceptent mieux !
De mon point de vue, voici comment je l’analyse : quand le cerveau s’éteint, nous avons une autre conscience qui ne fonctionne pas avec un cerveau en état de marche. C’est ainsi, par cette deuxième conscience, que nous avons accès à des informations, que nous pouvons nous déplacer dans l’espace…
Peut-être que l’état de transe de l’hypnose, les états de conscience modifiée, ou encore l’état d’éveil du bouddhisme sont en relation avec cette deuxième conscience.
Ainsi, nous aurions deux consciences : une conscience classique, analytique, reconnue par tous et par le corps médical. Elle nous situe dans le temps et dans l’espace et elle est reliée à nos cinq sens. Elle mesure, évalue…
Et puis, nous avons une autre conscience, révélée pour certains dans le coma, dans les états de mort imminente, les anesthésies, les prises de substances psycho actives, et il s’agit d’une conscience intuitive, ne passant pas par nos cinq sens et reliée à nos capacités extrasensorielles, comme les rétrocognitions, les précognitions, les échanges avec les défunts, le sens artistique…
EMI : que sait-on au juste qui soit incontestable ?
Je vous raconte un cas, celui de Pamela Reynolds. Cette femme a dû être opérée du tronc cérébral, une zone profonde du cerveau. Pour ce faire, il a fallu interrompre la circulation pendant 1h30 dans son cerveau. Afin de protéger ses neurones pendant l’intervention et afin qu’ils ne soient pas lésés, les anesthésistes ont refroidi son cerveau à 15°C. À cette température, il n’y a plus aucun échange chimique ou électrique entre les neurones. L’électroencéphalogramme (EEG) est plat, comme celui d’une personne décédée.
Or cette femme a vécu une expérience de mort provisoire...
Elle est passée dans un tunnel, et un oncle décédé l’a repoussée dans son corps pour qu’elle revienne à la vie.
Plus étonnant pour nos esprits scientifiques...
Elle a pu décrire les instruments chirurgicaux et les gestes qu’elle ne connaissait pas, et même rapporter la conversation des chirurgiens pendant son opération.
Or son cerveau ne fonctionnait pas à ce moment-là.
Nous ne savons pas comment elle a pu voir ou entendre. Par quels mécanismes. En tout cas, c’est autre chose que le cerveau. Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur ce sujet…
À liresur les EMI :
« Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà », Jean-Jacques Charbonier, Éditions Guy Trédaniel.
« La mort a-t-elle un sens, Itinéraire d’un anesthésiste », Jean-Pierre Postel, Éditions S17 production.
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