Infarctus et aspirine : ne surtout pas arrêter son traitement !
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Le risque triple à l'arrêt

Globalement, une mauvaise observance (espacement aléatoire des prises) ou un arrêt de l'aspirine se traduit par une multiplication par 3 du risque de survenue d'un nouvel évènement cardiaque majeur.

En conséquence, l'instauration du traitement antiagrégant doit être sérieusement discutée avec le malade, auquel il est nécessaire d'exposer précisément le rapport bénéfices/risques du traitement par l'aspirine, afin que l'observance soit maximale. Tout écart peut être dramatique, tout comme un arrêt de son propre chef.

Source : Giuseppe G.L. et coll., Eur. Heart J., 27 : 2667-74, 2006.