Interdiction des cabines à bronzage en Australie
Trop d’UV, trop de mélanomes
Comme au Brésil depuis 2009, la plupart des États australiens ont sauté le pas en choisissant d’interdire les cabines de bronzage. Le fait que le taux de mélanomes soit le plus élevé au monde dans ce pays précisément (80% des nouveaux cas de cancers diagnostiqués en Australie sont des cancers de la peau), a joué un rôle important dans cette décision. En effet, 43 Australiens meurent chaque année après avoir fréquenté un solarium et quelque 11.000 mélanomes sont diagnostiqués. Il faut savoir qu’avant 35 ans, les UV artificiels doublent le risque de cancer de la peau.
Mais le décès d’une jeune femme en 2007 a aussi intercédé en faveur de cette interdiction radicale. Âgée de 25 ans et atteinte d’un cancer de la peau, elle a employé ses dernières forces et son image médiatique pour lutter contre les UV en cabine.
Résultat, la plupart des États australiens (Nouvelle-Galles-du-Sud, Victoria, Queensland, Australie-Méridionale) ont choisi l’interdiction à compter du 1er janvier 2015, avec dédommagement pour les professionnels de l’industrie des UV. Seules l'Australie-Occidentale et la Tasmanie n'ont pas adopté cette position mais la législation en vigueur a néanmoins été renforcée.
Quid des cabines à bronzage en France
En France, le Sénat a proposé dès 2012 d'interdire les cabines à UV, pour l’instant sans effet. Le bronzage en cabine est donc autorisé dans notre pays et légalisé : interdiction aux mineurs, avertissements sur les risques encourus et précaution d’usage.
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