En vieillissant les cheveux deviennent plus fins
Pour le Dr Amar, l’un des changements notables au fil des années c’est une fibre capillaire plus fine. "En vieillissant, les cheveux conservent toujours la même vitesse de croissance, mais ils s’amenuisent jusqu’à involuer. Ils s'affinent et deviennent plus petits aussi bien chez la femme et l’homme. Ils peuvent également parfois devenir moins bouclés." Des changements auxquels peuvent s’ajouter des chutes de cheveux ponctuelles liées à un état de fatigue, une maladie, une grossesse, les changements de saison… mais pas forcément à l’âge.
Avec le temps, les cheveux peuvent également changer de couleur pour devenir blancs. Mais là, l’hérédité joue un grand rôle. "Nous ne sommes pas tous égaux face aux cheveux blancs. Le blanchiment des cheveux est lié à la mélanine située à la base du follicule pileux, un paramètre déterminé par la génétique. Même si c’est très rare, certaines personnes peuvent ne pas avoir ou peu de cheveux blancs quand ces derniers conservent leur taux de mélanine."
La vieillesse est souvent synonyme de chute de cheveux qui touche principalement les hommes mais parfois les femmes.
Les spécificités capillaires hommes/femmes
La chute de cheveux
"La chute de cheveux chronique (au-delà de 6/7 mois) concerne les hommes comme les femmes, mais elle n’intervient pas de la même façon. Chez l’hom, l’alopécie androgénique, déterminée génétiquement, entraine une chute de cheveux de l’avant vers l’arrière. Les femmes peuvent également souffrir d’alopécie androgénique même si dans leur cas la chute est plus souvent ponctuelle et liée au stress, aux accouchements, à une hémorragie… Dans le cas de l’alopécie androgénique féminine, la chute est localisée sur la partie postérieure du crâne" éclaire le professionnel.
Le rôle des hormones
Les hormones peuvent également avoir un impact sur la qualité des cheveux au cours de la vie. "Pendant la grossesse, sous l’effet de la progestérone, les cheveux sont plus beaux, explique le Dr Amar. Malheureusement, après l’accouchement il y a une chute réactionnelle liée à la baisse du taux de progestérone dans l’organisme qui jouait un rôle inhibiteur de testostérone responsable indirectement de la chute de cheveux. Au cours de la ménopause, les hormones sont là encore responsables de la fragilité des cheveux, poursuit le professionnel."
Au cours de la vie les cycles capillaires se succèdent donnant naissance à des cheveux tantôt plus forts, tantôt plus fins et fragilisés. Pour éviter de "se faire des cheveux blancs", il est préférable d’adopter une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée et quelques soins cosmétiques adaptés à sa nature de cheveux.
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Hair physiology ; J.J. Stene ; 2004