Ménopause : Examens
Le médecin procédera à un questionnaire et à un examen complet. Des tests préventifs pourront être prescrits : mammographie, dépistage du cancer du col de l'utérus, examen de la glande thyroïde, évaluation du taux de cholestérol et de sucre.
Ménopause : Traitement
Pré-ménopause
Afin d'éliminer les troubles, la femme qui a encore besoin de contraception peut utiliser la pilule contraceptive, à condition toutefois qu'elle ne présente aucune contre-indication en cas de tabagisme, de maladie coronarienne, de troubles vasculaires, d'hypertension ou de diabète. La pilule protège également contre l'ostéoporose, le cancer de l'ovaire et de l'utérus.
Ménopause et post-ménopause
L'hormonothérapie (ou traitement hormonal substitutif de la ménopause : THS) permet à de nombreuses femmes de bien vivre leur ménopause. Ce traitement consiste à remplacer, dans les mêmes quantités, les hormones sexuelles que les ovaires ne produisent plus, soit les oestrogènes et la progestérone (les femmes qui n'ont plus d'utérus reçoivent seulement des oestrogènes). De ce fait, le THS atténue les symptômes de la ménopause. De plus, il protège contre l'ostéoporose (qui touche 1 femme sur 4).
Certaines femmes craignent que le THS n'augmente les risques de cancer de l'utérus et de cancer du sein. Qu'elles se rassurent en ce qui concerne le cancer de l'utérus, car la progestérone a un effet protecteur.
Pour le cancer du sein, l'augmentation varie selon les propres facteurs de risque de chacune (antécédent familial de cancer du sein, sédentarité, densité mammaire, alimentation, etc.). Le THS est ainsi par exemple déconseillé en cas d'antécédent familial de cancer du sein. Sinon, on recommande de limiter la durée du traitement à 2-3 ans, voire 4-5 ans, tant que durent les symptômes gênants.
Concernant le risque cardiovasculaire, il serait augmenté sous THS. Il est donc déconseillé aux femmes ayant un risque cardiovasculaire élevé. Sinon, là encore, on privilégie le dosage le plus faible possible et la durée la plus courte. À noter qu'en prévention du risque cardiovasculaire, on recommande aussi d'initier le traitement le plus tôt possible, dès le début des symptômes.
Au final, le THS n'est pas une obligation. Il est officiellement recommandé aux femmes ayant des symptômes gênants, aux doses les plus faibles et sur la durée la plus courte.
Le traitement présente des avantages et des inconvénients. C'est à chaque femme de prendre sa décision selon ses propres facteurs de risque.
Et dans tous les cas, avec ou sans THS, une surveillance médicale s'impose (mammographie, frottis, ostéodensitométrie, tension artérielle, cholestérol, glycémie, etc.).
Pour les femmes qui ne suivent pas d'hormonothérapie, d'autres traitements préventifs spécifiques peuvent leur être offerts en cas de risques de maladies cardiaques (par exemple des médicaments pour contrôler l'hypertension ou le diabète) ou d'ostéoporose.
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