- 1 - Le poids majeur de l'hérédité
- 2 - Chagrin, stress, deuil… accusés à tort
- 3 - Ces maladies qui attaquent le cheveu
- 4 - Certains médicaments mis en cause
- 5 - Attention aux changements alimentaires trop brusques
- 6 - Deux aliments potentiellement toxiques
- 7 - Ne pas trop tirer les cheveux
- 8 - Les cheveux chutent après l'accouchement
Ne pas trop tirer les cheveux
Être tiré.e à quatre épingles peut avoir ses risques, au moins sur le plan capillaire. "Les tractions fortes et répétées vont altérer le cheveu de manière durable", avertit Philippe Assouly. Les chignons, queues-de-cheval et autres coiffures trop serrées sont donc à éviter.
En imposant une traction trop forte, nous fatiguons les follicules. Une alopécie peut alors se développer au niveau des zones de tension, comme les tempes ou le haut du front. "Chez les femmes aux cheveux crépus, la principale cause d'alopécie ce sont les tresses. Dans les autres cas, ce sont plutôt les chignons", indique le dermatologue.
La chaleur a aussi tendance à aggraver les choses. Le sèche-cheveux doit donc être maintenu loin du cuir chevelu et l'usage du casque chauffant doit rester anecdotique. "L'effet est moins intense mais reste progressif, surtout s'il est associé à une traction", avertit le Dr Assouly.
Les cheveux chutent après l'accouchement
Pendant la grossesse, la chevelure se fait plus dense. Cela s'explique par un mécanisme précis : sous l'effet des oestrogènes, davantage de cheveux connaissent une phase de croissance et ceux qui chutent sont en faible nombre. "A partir du quatrième mois, c'est une période faste", résume Philippe Assouly.
Avec la chute des hormones de la grossesse, un retour à la normale s'effectue. C'est une des grandes causes de ce qu'on appelle l'effluvium télogène, une chute de cheveux diffuse qui fait ici office de rééquilibrage.
"Le phénomène est similaire à celui qui suit l'arrêt de la pilule contraceptive", indique le dermatologue. D'autres facteurs peuvent s'ajouter et amplifier le phénomène : un peu moins de soin apporté à sa santé avec l'arrivée du bébé, un régime pour perdre ses kilos de grossesse, une carence en fer liée à une hémorragie de la délivrance…
Les facteurs sont nombreux. Mais cela reste temporaire : après une phase de remise à l'équilibre, la croissance des cheveux retrouve un rythme normal. Il suffit donc de se montrer patiente.
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Le dermatologue et la chute de cheveux – alopécie, Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues